Comme à mon habitude, aujourd’hui, je n’ai rien de prévu, pas de boulot vu que je n’en ai pas, pas d’ami à voir, vu que je n’en ai pas. J’ai prévu de sortir me balader au parc afin de faire quelques photographies de la nature et voir même des inconnus. Ma jeunesse je n’en suis pas peu fier, j’en ai été traumatisé et pourtant aujourd’hui, j’arrive de nouveau à sortir seule, sans personne. Pourtant avec ma phobie des véhicules c’est pas tous les jours facile.
Je décide de prendre le bus pour me diriger vers le parc, je ne suis pas rassuré, c’est un peu compliqué et je commence à avoir des bouffées de chaleur. Légère panique je m'assois sur un siège qui est libéré et ferme les yeux le temps de reprendre ma respiration tranquillement. j’inspire et j’expire à plusieurs reprises.
J’arrive sur le lieu-dit, au parc, et je vois un paysage magnifique, de belle verdure et plein de monde, je dois me contenir et me contrôler pour ne pas paniquer de nouveau. Puis après plusieurs minutes, je décide enfin de prendre quelques photos des enfants qui s’amuse, des paysages, des mamans qui surveillent, le tout dans la discrétion.
Puis soudainement, je vois au loin, un homme, charmant, brun, la peau clair, idéal pour des photos, alors je le prends au loin, puis me vient soudainement une idée. Premier pas pour moi d’aller parler à un inconnu comme ça depuis que je suis arrivé à Bangkok, pour retrouver ce fameux petit garçon que j’avais avec moi lors de mon enlèvement, celui qui est ma moitié et qui compte beaucoup pour moi.
« Bonjour, excusez-moi de vous déranger. Je ne sais pas trop comment expliqué, je suis photographe sans emploi et je cherches à faire des photos attrayante » Commence tu avant de lâcher un léger sourir et de rougir timidement « Je vous ai vu et… J’aimerais vous prendre en photo. Êtes vous seul et disponible ? » Dans ma famille le vouvoiement est obligatoire, même si on connaît la personne, certe lui, je ne le connais pas, mais je le vouvoierais quoi qu’il arrive. La seule personne que je tutoie, c’est ce fameux garçon, il me manque tellement.
Une nouvelle journée qui s’annonce ennuyante. Mon frère qui me supplie encore et toujours de sortir de ma chambre. Il ne comprend rien. Personne ne peut concevoir ce que je ressens. La peine qui m’habite. La douleur de savoir qu’elle se trouve quelque part et que je ne peux pas la voir. De savoir que je suis séparé d’elle. Même après tout ce temps. Pourquoi est-ce que mes parents ont tant voulu déménager ? Pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’ils m’enlèvent ma moitié ? Je ne sais pas et je leur en veux énormément. Parce qu’ils ne voient pas qu’ils me tuent à petit feu. Que tout ce dont j’ai envie, c’est d’être près d’elle. Non ils sont trop aveugles et me force à faire ce que je déteste maintenant.
Soupirant donc un grand coup, j’accède à la requête de mon frère et sort de ma chambre. Mais voilà qu’il me pousse alors en dehors de l’appartement et qu’il me dit d’aller faire un tour seul pour une fois. Sérieusement, il croit accomplir quoi en agissant de la sorte. Il ne fait que me repousser de plus en plus avec ses demandes. Je me referme sur moi-même encore plus et il ne le remarque même pas. Non pour lui, je sais qu’il a une mission. Malheureusement, il ne l’accomplira jamais. Il ne le pourra pas. Seule celle qui a partagé mon enfance le pourra si jamais je ne la retrouve.
Marchant donc lentement, je finis par relever ma capuche sur ma tête. Je n’ai pas spécialement envie de croiser le regard de qui que ce soit. Et je n’ai pas non plus envie qu’on vienne me parler. Ce serait là une énorme perte de temps pour la personne en vrai. Parce que je ne parle plus. Plus un seul son n’est sorti de ma bouche depuis ce jour fatidique où on m’a retrouvé. Ce qui énerve parfois mon entourage. Ils veulent entendre à nouveau ma voix, mais ce n’est pas possible.
M’arrêtant finalement dans le parc, je décide de m’asseoir dans un coin bien tranquille. Loin de tout ce monde qui se promène ici et là. Des gamins qui jouent ensemble. Et des parents qui les surveillent. Ces gens qui ont l’air tellement joyeux comparé à moi qui a complètement l’air sans vie. Je les regarde et, d’un sens, je les envie. J’aimerais pouvoir être comme eux aussi. J’aimerais pouvoir sourire à nouveau. Vivre comme tout le monde. Mais cela m’est impossible. Je n’y arrive pas du tout.
Puis, je sursaute lorsque j’entends une voix à mes côtés. Je n’ai pas du tout remarqué que quelqu’un venait à ma rencontre. Parce que j’aurais peut-être pu esquiver la personne d’un moyen comme un autre. J’aurais pu me lever et partir en direction opposé, mais je n’ai pas eu le temps du tout. Me voilà donc à me retrouver comme un idiot devant un inconnu. Et je ne sais pas comment je vais lui faire comprendre que je ne veux pas parler.
« Hmm… » Murmuré-je en me tournant et en regardant la jeune femme qui se tient près de moi. Mes yeux se plissent alors quelques secondes en regardant son visage. Comme si j’y reconnaissais quelqu’un. Mais non, je ne la connais pas du tout. Je regarde alors autour de moi et pousse un léger soupire après quelques secondes. Et les paroles de mon frère qui résonne dans ma tête.
Hochant simplement de la tête, je me demande si elle va comprendre que je lui donne la permission de prendre des photos de moi. J’essaie de lui faire passer le message en montrant son appareil et en faisant comme si je prenais une photo moi-même. Je lui fais aussi signe silencieux d’un doigt devant ma bouche, lui indiquant que je ne peux parler. Parce qu’il n’y a qu’une seule et unique personne à qui j’ai envie de parler et qui aura le droit d’entendre ma voix à nouveau pour la première fois. Si ce n’est pas elle, personne d’autre ne pourra m’entendre.
Je me souviens le jour où on s'est promis d’être toujours là l'un pour l’autre. Quoi qu’il arrivait on se soutenait malgré le périple difficile qu’on était entrain de vivre. Tu étais tout pour moi Nam’, tu étais ma moitié, mon existence et ma raison de survivre à cet enlèvement. Pourtant tu as choisis de quitter notre ville natale pour aller vivre à Bangkok et en plus de ça, sans rien me dire… Pourquoi ? Je croyais que tu serais présent pour moi jusqu’au bout de ta vie, mais depuis que nous sommes rentrés à la maison je n’avais plus de tes nouvelles… Au fond je suis venu à Bangkok pour te retrouver, espérant que tout redevienne comme avant, que l’on soit de nouveau complice et solide ensemble comme quand on était enfant. Mais d’un autre côté je n’ai aucun espoir la dessus… Vu comment tu as choisis de m’abandonner.
Je suis dans le parc et je cherche des objectifs à prendre en photo pour mon plaisir personnel. Lorsque je vois un homme seul assis au loin, je m’approche de lui est le salue avant de lui demander si je peux le prendre en photo. Il me répond d’un simple Hmm accompagné de gestes me faisant comprendre que c’était d’accord pour lui. Sourire aux lèvres, je sors mon appareil et le prépare pour la séance photo.
« Rester assis sur le banc comme vous êtes et regardez l’objectif d’un air impassible, on va commencer comme ça » Je zoom un instant et prends la photo. Cet homme à un air plutôt familier, les traits du visage fin, un regard perçant. Je me dis qu’on peut enchaîner sur une deuxième posture. « Penchez vous un peu plus en avant la tête posé sur votre main gauche lèvre légèrement ouverte » Je garde le même zoom pour la photo suivante et décide de le prendre une deuxième fois en photo.
Je propose à ce beau jeune homme de faire une pause avant de prendre d'autres photos, heureusement pour moi j’ai une bouteille d’eau dans mon sac. Alors je sors la bouteille et lui tant cette dernière sourire aux lèvres. « Buvez un peu ça vous fera du bien. » je m'assois à côté de lui et j’essaie de communiquer avec lui. « Quel est votre prénom ? » Je ne sais pas si j’aurais une réponse de sa part mais au moins j’aurais essayé !
Attendant patiemment que la jeune femme prenne les photos dont elle a besoin, je me demande vraiment pourquoi j’ai accepté aussi facilement sa demande. Moi qui n’aime pas tellement lorsque l’on m’approche de trop près. Surtout par des inconnus. C’est donc étrange d’avoir dit oui à une parfaite inconnue pour qu’elle me photographie ainsi. C’est peut-être parce que mon frère me pousse depuis maintenant presque 1 an de sortir de ma « zone de confort » et de parler à des gens. De ne plus être renfermer autant sur moi-même et de redevenir le jeune homme que j’étais avant. Mais il ne comprend pas du tout que je ne le pourrai jamais. Que je suis maintenant quelqu’un de différent du jeune homme qu’il a connu. Que je ne redeviendrai jamais l’enfant enjoué que j’étais. Que son petit frère a complètement changé pendant ses années à être enfermé dans une cave. Ils n’ont pas vécu ce traumatisme. Ils ne peuvent donc pas savoir ce que je ressens et je ne peux pas leur expliquer. Même avec toute la volonté du monde, ils ne pourraient pas comprendre.
Ou peut-être est-ce le fait que cette jeune femme ressemble énormément à celle qui m’a été arraché. Celle dont j’aimerais revoir le visage. Celle qui hante mes rêves chaque nuit et que j’aimerais avoir à nouveau à mes côtés. Celle qui compte le plus pour moi et que je ne reverrai certainement plus jamais. Je ne peux même pas partir à sa recherche. Parce que je n’ai aucune idée d’où elle se trouve. A-t-elle déménagé depuis ce jour ? Est-elle toujours dans ma ville natale ? Tant de question dont je n’aurais probablement jamais les réponses. Ma famille m’interdit de retourner là-bas. Ils regardent tout mes faits et gestes. Je ne peux donc pas m’y rendre sans qu’ils ne le sachent. Je suis pris dans un corps complètement vide sans elle et ils croient vraiment que je vais pouvoir m’en sortir comme cela. Ils sont vraiment inconscients.
Revenant au moment présent lorsque j’entends la voix de la jeune femme me demander de prendre des poses pour qu’elle puisse prendre ses photos, je m’exécute sans rien dire et me surprend même à trouver cela un peu amusant. Une sensation que je n’avais pas ressenti depuis plusieurs années. Pas sans elle en tout cas. Et cela me serre le cœur en même temps. Parce que j’ai l’impression de la trahir. Ce qui peut paraitre illogique, mais pour moi, ce ne l’est pas. Si elle n’est pas près de moi, je ne devrais pas reprendre un semblant de vie normale. Et ce, même si elle ne reviendra surement jamais près de moi.
Enchainant les quelques photos dont la jeune femme me demande, elle me tend par la suite une bouteille d’eau et je la remercie d’un mouvement de tête. Cela fait du bien, c’est vrai. Surtout que je n’avais rien bu depuis maintenant quelques heures. J’aurais peut-être dû m’apporter une bouteille moi-même, mais mon frère était beaucoup trop pressé de me mettre en dehors de l’appartement pour me donner quoi que ce soit. Il est vraiment insupportable ces derniers temps.
Regardant à nouveau la jeune femme lorsqu’elle me demande mon nom, je cligne plusieurs fois des yeux sans savoir comment répondre pendant quelques minutes. Puis, je sors mon portable de ma poche – le seul et unique item qui ne me quitte jamais pour que ma famille sache où je me trouve en tout temps. Je dois laisser le GPS allumé pour eux, ce qui est vraiment chiant parfois.
« Je m’appel Nam-Il et Vous ? » Écrivais-je alors rapidement avant de tendre mon portable en direction de la jeune femme. Je n’ai peut-être pas envie de parler de vive voix, mais au moins, je peux répondre à ses questions de cette manière. Comme ma thérapise me l’avait suggéré lorsque j’étais à l’internat. C’est un moyen de communication comme un autre et je n’ai pas besoin d’utiliser ma voix. Win-Win partout.
« Est-ce que vous venez souvent prendre des gens en photo dans le parc ? » Écrivais-je par la suite pour essayer d’avoir une conversation. Ça me fait bizarre, mais en même temps, je me dis que je ne reverrai peut-être jamais cette jeune femme. Et cela fera plaisir à mon frère que j’ai pu parler avec quelqu’un d’autre.
Je n'en revenais pas mes oreilles. Je venais d'entendre ton prénom pour la première fois depuis des années, tellement surprise par cette annonce que j'en fais tomber mon appareil photo par terre. "Eh merde ! Ca coute cher c'te truc il a fallu qu'il tombe par terre comme de la merde tellemet je suis choquée..." pensais-je... Je suis bouche bê ! je te regarde fixement dans les yeux sans même dire quoi que ce soit a cette réponse que tu venais de me donner, je n'ose même pas te dire qui je suis, j'ai peur que cela te fasse fuir après tant de temps. Je me dit que finalement je suis la seule de nous deux a te chercher depuis logtemps, que tu as décider de déménager our ne pas affronter ton passé en face, pour ça que tu as l'air si réservé et si timide face a une inconnu comme moi, mais si tu savais que j'étais pas une inconnu est'ce que le résultat serais différent qu'actuellement ? Je ne sais pas du tout, je me pose tout un tas de question face a cette réalité qui me brie le coeur. Je brise cette fixation que je venais de crée entre nous et je regarde a nouveau ton téléphone voyant ta question qui permet de briser ce silence.
Tu me demande si je viens souvent prendre des gens en photo dans le parc, a vrai dire non, c'est la première fois, que je demande à un inconnu de jouer le modèle pour oi, mais te répondre cela pourrais te faire fuir, et je ne veux pas que tu fuis face à moi, je veux profiter de ce moment, de te retrouver comme dans le passé, comme on était complice avant. « Dans le parc non, vous êtes le premier, mais j'ai déjà ce genre de séance dans la rue oui. » Ajoutais-je pour te répondre. Ton regard n'as pas changer depuis que tu es tout petit Nam-Il, il est toujours aussi communicatif a mon goût et toujours aussi jolie a regarder. Ton annonce de prénom me donne des bouffé de chaleur, je commence à avoir la migraine, à voir des nuances noir dans les yeux, a perdre l'équilibre, et je fini pars m'évanouir...
Alors que je partage mon prénom, je peux apercevoir un petit changement chez la jeune femme en face de moi. D’abord son étonnement. Comme si elle me connaissait. Et cela me fait plisser un peu les yeux. Puis le moment où son appareil tombe de ses mains sans qu’elle n’essaie de le rattraper. Je me demande donc un cours instant pourquoi elle agit comme cela. Parce que j’imagine bien qu’un appareil photo comme le sien coute extrêmement cher. Et, au vu de ce qu’elle m’a dit, elle n’a pas l’air d’avoir l’argent nécessaire pour pouvoir le remplacer. J’espère donc qu’il n’est pas du tout cassé. Sinon, je m’arrangerai moi-même pour lui en avoir un autre. Parce que j’ai l’impression que c’est ma faute si elle a lâché l’appareil même si je ne comprends pas comment cela pourrait être ma faute. Mais c’est l’impression que j’ai en ce moment.
Regardant un moment la jeune femme, je vois bien qu’elle n’a pas l’air de vouloir ramasser son appareil par terre. Je me penche donc pour le prendre dans mes mains et le regarder attentivement pour m’assurer qu’il n’est pas brisé. Ce serait extrêmement dommage pour elle si cela arrivait. Elle qui est photographe, elle en a bien besoin pour son métier. Si jamais elle veut se trouver un travail dans ce domaine. À moins que ce ne soit que par passetemps qu’elle ne le fait. Je ne sais pas trop vu que je ne la connais pas du tout.
« T-Tenez… » Dis-je d’une petite voix avant de lui tendre l’appareil photo. Je n’ai pas vraiment vu quelque chose sur l’appareil, mais je ne suis pas un expert non plus. Elle aura surement plus de chance que moi de savoir s’il est brisé ou non, mais je croise énormément les doigts pour que cela ne soit pas le cas pour elle.
Attendant ensuite patiemment qu’elle réponde à ma question, je remarque qu’elle n’a pas tellement l’air de se sentir bien. Je ne sais vraiment pas ce qui se passe avec elle, mais cela m’inquiète un peu. Pourquoi est-ce que la simple évocation de mon nom semble l’avoir complètement déboussolé ? Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe.
Et je n’ai pas non plus le temps de poser la question que je la vois flancher devant moi et qu’elle s’évanouie. J’ai juste le temps de me lever pour venir la prendre dans mes bras pour qu’elle ne se fasse pas mal. C’est à mon tour d’être complètement déboussolé et, surtout, de ne pas savoir quoi faire.
La prenant fermement dans mes bras, je viens la déposer sur le banc sur lequel je me trouvais et sors un mouchoir en tissu de ma poche que j’imbibe d’eau avec la bouteille d’eau qu’elle m’avait donné plus tôt. Je pose ensuite le mouchoir sur son front tout en essayant de la réveiller doucement.
J'ai longtemps parcouru ton corps, effleuré cent fois ton visage, j'ai trouvé de l'or et même quelques étoiles en essuyant tes larmes et j'ai appris par cœur la pureté de tes formes parfois je les dessine encore tu fais partie de moi..., Avant l'ombre et l'indifférence un vertige puis le silence je veux juste une dernière danse. Je t'ai connue trop tôt mais c'est pas de ma faute la flèche a traversé ma peau c'est une douleur qui se garde qui fait plus de bien que de mal mais je connais l'histoire, il est déjà trop tard dans ton regard, on peut apercevoir que tu te prépare au long voyage. Je peux mourir demain, ça ne change rien j'ai reçu de tes mains le bonheur ancré dans mon âme c'est même trop pour une seule femme et je t'ais vu partir, sans rien dire il fallait seulement que tu respires merci, d'avoir enchanté ma vie.
Osbcurité la plus totale... Fraîcheur sur ma peau... Silence complet... Quelques souvenir refonds surface... On avais l'habitude avec le Nam-Il que je connais de communiquer en code pour pas que les kidnappeur comprennent quoi que ce soit sur ce qu'on dit... Alors le seul son que je peux entendre sors de ma bouche alors que je suis totalement évanouis, je bafouille ce code « Li Man... » Dis-je. Je ne sais pas si il serait capable de comprendre, et si il le comprends, je ne sais pas comment il pourrait y réagir, ni même si il va savoir qui je suis. Si il comprends qu'elle va être sa réaction ? La fuite, la sureté, la peur, la joie, la tristesse.
J'ai toute mon enfance qui me reviens en tête, je commence à ouvrir les yeux légèrement et voit Nam-Il me passé un mouchoir humide sur le visage, sourire léger aux lèvres j'essaie de communiquer et de m'asseoir en même temps. « Je suis... Euhm.. Comment vous le dire... Je crois que l'on se connait tout les deux... » Lançais-je l'air bêa. JE sors de mon sac une bouteille d'eau afin de boire une gorgée. « MON APPAREIL PHOTO OU EST-IL ? » Criais-je sans même réfléchir que je suis proche de son oreille et sans même le remercier de m'avoir rattraper quand je me suis évanouie.
Alors que je suis toujours en train d’essayer de réveiller cette jeune femme, je ne peux m’empêcher de regarder son visage attentivement. Elle me fait vraiment penser à TOI. Elle a un peu les mêmes formes de visage que le tiens. Et cela me perturbe énormément. Parce que j’ai l’impression de t’avoir TOI en face de moi, mais c’est impossible. TU es loin de moi. Et TU m’as probablement oublié maintenant. Enfin, je ne sais pas. J’espère grandement que non. Parce que moi je n’ai pas pu t’oublier. Jamais. TU es celle qui me manque le plus. Celle que j’aimerais avoir à mes côtés encore une fois. Celle que j’aimerais pouvoir protéger et savoir en sécurité. Celle qui me manque pour pouvoir avoir une vie à nouveau. Parce que sans TOI, je ne suis rien. Qu’un corps sans vie. TU as une partie de mon âme, même si tu ne le sais pas. Je sais parfaitement que je ne pourrais être entier à nouveau qu’une fois que je t’aurais dans mes bras.
Un souffle me fait reprendre conscience de la réalité pendant quelques secondes. Des paroles que je crois avoir entendu venant de la jeune femme évanouie devant moi. Est-ce vraiment possible ? A-t-elle vraiment murmuré ce code qui nous était cher ? M’a-t-elle vraiment appelé comme TU le faisais si souvent ? Ou est-ce seulement rêvé pendant un instant ? Moi qui te recherche tant, me voilà peut-être à halluciner que tu es effectivement devant moi et que je t’ai retrouvé. Mais je suis pourtant persuadé que tu es toujours dans notre ville natale. Alors ce doit véritablement être mon imagination qui m’a joué un tour.
Regardant la jeune femme reprendre conscience, une partie de moi ce sens extrêmement soulagé. Je n’ai peut-être pas besoin d’appeler une ambulance. Je ne sais pas trop. Mais, pour l’instant, elle se réveille doucement et fini même par s’asseoir. Je l’aide même un peu à se tenir droite. Je n’ai pas envie de la revoir s’évanouir à nouveau. Ses prochaines paroles me figent sur place pendant quelques secondes. Alors je n’ai pas rêvé ? Ce code murmurer il y a quelques minutes… Je t’ai vraiment retrouvé ?
« A-awhiy ? » Murmuré-je à mon tour avant de me faire crier dans les oreilles, ce qui me fait sursauter et reculer un peu. Aoutch, mes tympans. Je porte mes doigts à mon oreille et la masse quelques secondes avant de reprendre l’appareil que j’avais posé sur le banc et de le tendre devant moi.
« Il est… ici… » Dis-je toujours en murmurant. Parce que je ne sais pas s’il s’agit vraiment de TOI encore. Et si ce n’est pas le cas, je sais bien que je serai mal pendant un bon moment parce que j’ai partagé ma voix avec quelqu’un d’autre que toi en premier.
J'étais complétement déboussolé par cette annonce.. Je n'en revenais pas mes oreilles d'apprendre que l'homme que je cherche depuis des années et que je viens de prendre en photo a l'instant est la même personne... Je venais de m'évanouir d'abasourdissement, je ne savais pas comment réagir a cette nouvelle, si je devais le prendre dans mes bras ou non pour l'enlacer ou je devais prendre la fuite. Depuis toutes ces années nous voilà de nouveau réuni, comme dans le passé mais avec une circonstance meilleur, sans kidnappeur, toi qui te trouve devant moi, tu m'a tellement manqué, je suis venu a Bangkok pour te retrouver et te voilà, face à moi, différent d'avant, beau garçon, très mignon même. J'avais perdu mon appareil photo mais il était finalement sur le banc ou je me suis retrouver en me relevant, probablement toi qui m'a mise sur ce banc quand je me suis évanouis, je n'ai aucune douleur donc je suppose que tu as du me ratrapper pour pas que je me fasse mal.
Je ne sais pas quoi te dire, tu utilise notre code pour m'appeler, m'aurais tu reconnu ? Comment cela est-il possible ? Encore une fois je suis perdu de nouveau, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas si je suis prête a faire face a cette annonce et cette nouvelle, j'ai envie de partir, de prendre la fuite, ne pas assumer de t'avoir retrouver alors que je te cherche depuis tout ce temps. Jamais je n'aurais imaginer de retrouvaille de la sorte, j'ai toujours pensée que je serais ultra contente, que je t'aurais pris dans mes bras, je t'aurais enlacer fortement dans mes bras, sentir la chaleur de ton corps contre le mien, surmonter notre vie actuelle ensemble mais au final je n'agis pas comme cela. « C'est bien toi ? » Des larmes commencent à couler le long de mes joues, la haine prendre le dessus, la colère, la rancoeur... « Pourquoi m'avoir abandonné ? Pourquoi tu as déménager en me laissant seule là bas, alors qu'on c'était promis de ne jamais se quitter » les larmes coulent à flots, j'ai envie de courrir sans attendre une seule réponse de sa part, mais je reste figer sur place...
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Take a picture écrit Lun 24 Jan - 20:00 
