Anecdotes ou Story Time
Il y a 26 ans aujourd'hui, je suis né dans la petite ville de Bangkok, en Thaïlande, d'une mère Londonienne et d'un père Thaïlandais. Je me prénomme Thongbai Dan Pongsakorn, je suis l’aîné d'une famille de deux enfants. J'ai une petite sœur de quelques années de moins que moi.
Nous n'avions pas vraiment de quoi se faire plaisir financièrement, car nous vivons à quatre dans un simple appartement. Rapidement, afin de pouvoir s'en sortir mon père est devenu Mac durant plusieurs années. Il gagnait alors beaucoup d'argent durant cette période ce qui nous a permis de déménager dans une maison de luxe au centre de Bangkok. Quant à elle, ma mère à jouet les escorte girl pour des hommes friqués jusqu'au cou. Elle s'absentait régulièrement le soir et parfois même elle était absente la journée.
J'ai grandi dans un milieu pas forcement saint, mais cela ne m'empêchait pas d'être comme mon père ou ma mère. Le plus souvent de mon temps, je le passais avec ma sœur ainsi que mes amis les plus proches.
J'ai découvert une passion pour le mannequinat. Faut dire que j'avais largement le temps pour moi, entre mon père qui gérait ses affaires et ma mère qui passait du temps avec les friqué, j'avais de la disponibilité tranquille. Donc vaut mieux utilisé ce temps à faire une activité passionnante.
Je me rappelle d'un jour lors de mon adolescence qui fut un drame dans ma vie. Alors que je rentre chez moi après les cours, je vis devant chez-moi des véhicules de pompier, de police et d'ambulance. La zone était sécurisée de partout. Affolée, je cours à l'intérieur de la maison et je vis mon père allongé par terre dans une mare de sang et ma mère à côté de lui effondrer en larme. Vous l'avez compris mon père est mort. Ce n'était pas un suicide, mais un meurtre, surement dû à cause de son métier de Mac. Depuis ce jour-là, je vis sans mon père, uniquement avec ma mère et ma sœur. Durant quelques mois, je me suis forgé un caractère fort et j'étais devenu rebel.
Parfois, j'allais au cimetière sur la tombe de mon père lui rendre visite et lui raconter mes moments compliqués de ma vie, mes joies et mes peines, un peu comme un journal intime, mais rien n'était écrit, tout disparaissait dans l'air.
Depuis cet événement, je traînais beaucoup avec des gens malsains, je commencé à boire et à fumer, à sécher les cours et à sortir en boite, à me faire virer des cours et répondre à ma mère. Je passais tout mon temps avec mes amis qui n'était pas du tout fréquentable. Je faisais de plus en plus de shoots en tenue légère. J'étais devenu un vrai rebel.
Je venais tout juste d'avoir 16 ans, je fêtais mon anniversaire comme il se devait. Premier anniversaire sans mon père alors je me suis lâché ce jour-là... J'avais tellement bu d'alcool que j'ai fait un coma éthylique et j'avais beaucoup fumé. J'ai failli y passer, ce fut un nouveau drame dans ma vie, j'avais passé une longue journée à l’hôpital, mes amis étaient tout venus me voir, mais je savais très bien que si je ne voulais pas refaire ce genre d'expérience atroce, je devais arrêter de les fréquenter.
Très vite, j'ai développé une passion pour la danse, ça était comme un déclic soudain. La danse était le seul moyen pour moi de décompresser de tout ce stress, de toute cette peine que j'ai en moi. Le Mannequinat est une simple passion, il m'arrive de faire quelques shoots de temps en temps tout comme il m'arrive de danser de temps en temps. Ce sont mes deux passions les plus approfondies de ma vie.
Un jour, lors de mes vacances à New York. Je rentrais dans un burlesque, je vis une salle remplie avec une file d'attente interminable devant, des danseuses sur une scène avec des tenues plutôt sexy mais pas vulgaire. Je m'approche du bar commande un verre tranquillement et discute avec le barman. Puis je le voyais un peu galérer à faire ses boissons et servir les clients. Alors j'enlève ma veste, prend un plateau et part débarrasser et prendre les commandes des boissons. Depuis ce jour-là, je travaille dans ce burlesque en tant que serveur et barman. J'ai eu ce job par chance et je ne m'y attendais pas en rentrant là-bas. Finalement j'ai dû venir habiter à New York définitivement.
Côté sentimental, je ne suis jamais réellement tombé amoureux. J'ai bien trop peur de l'abandon. Certainement à cause du décès de mon père, j'ai eu cette sensation d'avoir était abandonné. J'ai eu des aventures avec deux ou trois garçons, mais dès que ça devenait trop sérieux, je prenais la fuite. Aujourd'hui, je suis célibataire et je suis à la recherche du grand amour avec un grand A.
Plus tard, c'est le grand jour, j'emménage à New York définitivement afin de me construire ma nouvelle vie, de nouveaux amis, de nouvelles aventures mais surtout mon job dans ce fameux Burlesque.
Six mois plus tard Cher journal,
Je dois te dire que j'ai rencontré un homme fortement sympathique et très mignon, je l'ai rencontré un soir à mon boulot, il m'a offert un verre après mon service, nous avons sympathisé et des sentiments ce sont crée entre lui et moi, depuis nous nous sommes séparé.
J'allais presque oublié de te parler de ma petite soeur, elle est venue me rejoindre il y à peine un mois à New York, depuis je l'héberge chez moi en attendant qu'elle construise sa vie dans cette nouvelle ville, le soucis c'est qu'elle n'a pas encore les moyens, financier ou même professionnel, donc c'est un peu compliqué pour elle, en plus elle ne pense qu'a sortir, faire la fête et sortir avec ses amis...
Aujourd'hui, ma soeur et moi avant décider de travailler ensemble, de revenir vivre à Bangkok, notre ville natal, et de construire notre propre établissement ici. Un night club dans le quartier de Victory monument. Moi je gère les danseurs et elle, elle gère le bar. Bon j'avoue que j'ai déjà couché avec un ou deux de mes danseur, mais cela reste toujours un secret à part entière.
Nous sommes donc de retour depuis quelques mois et avons un grand succès avec ce night club. Parfois il m'arrive même de me battre avec certain client. Je gagne pas toujours, mais au moins ils sont foutu dehors de mon night club.
Cher journal, c'était mon histoire, merci d'avoir permis le contact de ma mine sur ton papier.