Ce soir, il avait un rendez vous au casino. Pourquoi là bas ? Parce que son contact était un gros joueur et que lui, il avait largement l'argent pour claquer autant qu'il voudrait dans ce genre d'établissement. Un paiement qui servirait à obtenir quelques infos bien utile au Phongphan. Vêtu d'un costume marron tirant vers le bordeaux ainsi que d'une chemise et une cravate noire, il sortait de sa voiture, demandant au chauffeur de rester prêt à repartir dans l'heure. Après tout, cela pourrait se passer très vite comme prendre un peu de temps, il n'en savait encore rien.

S'avançant vers l'entrée, un garde sur ses talons pour surveiller autour de celui qui le payait généreusement que l'on ne veuille pas l'agresser, il ne prête pas attention à celui appuyé contre le mur non loin de la porte. Ce n'est que lorsqu'il se précipite sur lui, bombe de peinture à la main, que Phlang le regarde vraiment. Se demandant d'om il pouvait bien le connaitre pour subir une telle attaque devant le casino. Son visage ne lui disait rien du tout. Ayant le temps de le regarder un peu plus attentivement alors que le vigil et le garde le maintenait contre le sol. Son costume était foutu.. et ça, c'était carrément pas plaisant pour le jeune riche.

Il ne chercha pas a empêcher les flics de venir l'embarquer, trop occupé à aller se changer grâce à une tenue que son chauffeur lui ramena de son appartement. Lui faisant remarquer qu'il en avait mit du temps, un peu de mauvaise humeur d'avoir manqué son rendez vous pour une telle broutille. Et surtout, de voir l'état de ses vêtements ! Heureusement, il pourrait refaire faire un costume similaire en payant généreusement le couturier. Mais tout de même !

A présent, vêtu d'un simple ensemble noir et d'une chemise blanche, il avait reporté son entretien avec la personne qu'il devait rencontrer. Proposant une date plus tard dans la semaine, avant de demander qui était ce jeune homme l'ayant attaqué à coup de peinture. Le directeur lui donna les infos qu'il avait, avant que Phlang ne décide de se rendre au poste où se trouvait le fameux Glen en garde à vue. S'approchant des barreaux, mains dans les poches et sourire moqueur aux lèvres.

- J'espère au moins que ça valait la peine si c'était pour finir par passer la nuit ici.

Etait il satisfait d'avoir ruiné un costume hors de prix pour une raison que le Thaïlandais ignorait encore pour le moment. Bon, il ne lui donnerait pas la facture, mais il trouverait bien une façon différente de lui faire payer cet affront. Essayant de ne pas rester trop près, juste au cas où le brin déciderait de passer un bras entre les barreaux pour essayer de le choper.

Reculant par prudence, préférant ne pas rester trop près des barreaux juste au cas où. Glissant ses mains dans les poches de son pantalon sans le quitter des yeux. Il hausse un sourcil à sa réponse, surtout à son ton clairement hostile d'ailleurs.

- Je ne te connais même pas, alors je me demandais simplement ce que tu pouvais bien me vouloir.

Et c'était impossible que cette attaque n'ait pour but de viser quelqu'un d'autre, parce que c'était bien sur lui qu'il avait foncé avec sa bombe de peinture. Pourtant, le visage de l'autre jeune homme ne lui disait absolument rien et son prénom non plus d'ailleurs.

- Etre prudent ne veut pas dire être effrayé. Je ne tiens pas à ce que tu ruines un autre de mes costumes.

C'était si simple d'attraper la personne de l'autre côté si on le voulait vraiment et il doutait grandement de la propreté des barreaux de cette immense cage. Phlang était donc plus inquiété par ses vêtements que par lui même, étrange, n'est ce pas ?

- Parce que tu crois que j'ai besoin d'aide ?

Le jeune homme émet un rire amusé et fait un pas dans sa direction, juste assez proche pour attraper son col lorsqu'il tend le bras vers lui. Le gardant donc tout près des barreaux et baissant à son tour la voix.

- Qui sait, c'est peut être toi qui devrait avoir peur de moi~

Il le relâche, le repoussant sans douceur vers l'intérieur et se recule à nouveau, jetant un coup d'oeil vers le flic à moitié endormie.

- J'imagine que je vais devoir le secouer un peu, si je veux qu'il te fasse sortir de là..

Ah, que c'était frustrant de voir que la police en était au point de dormir pendant les heures de travail.. Et après, on lui reprochait d'user de méthodes plus directes dans certains cas..