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 Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 

Qián Lee
Qián Lee
Ft. : Byun Baekhyun (Exo)
Localisation : Peut-être derrière toi... Bouh ! T'as eu peur ?~
Âge : 30

Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps Empty
MessageQián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Mer 4 Mai - 7:21
Qián Lee
ft. Byun Baek Hyun – inventé -

Character
mignon + bipolaire + drôle + impatient + rebelle + de mauvaise foi + énergisé + puéril + surdoué  + passionné + travailleur + besoin de savoir et apprendre + observateur  + calculateur + débrouillard + indépendant + social + gourmand + joueur + exhibitionniste


________S W I T C H__________


cruel + cynique + froid + sadique + égoïste + colérique + patient + solitaire + calme


Adore :  les sucreries (les bonbons, les chocolats et caramels, les pâtisseries peu-importe leur nationalité, en bref, tout ce qui est sucré) les jeux vidéos (sur console, sur PC) gagner en général (c’est un très mauvais perdant) ce qui est mignon en général (les couleurs pastels, les animaux mignons, les enfants, les dessins animés, etc) changer de style vestimentaire et capillaire très régulièrement la mode (féminine comme masculine) le maquillage   jouer de ses charmes sa liberté et son indépendance observer ce qui l’entoure et parfois se mêler de ce qui ne le regarde pas faire ce qu’il veut (que ça respecte la loi ou non, et que ça respecte les gens qu’il croise ou non) faire tourner en bourrique son entourage et tester les limites

l’eau froide et les bains (il prend lorsqu’il le peut des bains d’eau très fraîche, même si parfois il en tombe malade, ça lui arrive aussi de prendre des bains tout habillé, il aime la sensation lorsqu'il s'immerge totalement) faire des grimaces et des aegyos (il a connu ce terme en travaillant en Corée lorsqu’il vivait encore en Chine) regarder des dramas BL quand il est triste ou des films d’action et des comédies (et critiquer les personnages) danser, mais pour reproduire des chorégraphies (moins dans les clubs, il trouve ça plus ennuyant) écouter de la musique et se dandiner dessus, peu importe où il se trouve

Ne supporte pas : qu’on l’empêche de faire ce qu’il veut qu’on essaye de lui retirer sa liberté de voir de la violence envers les enfants voir des adultes qui abusent d'enfants qu'on le prenne en photo sans son autorisation (il redoute toujours d’être suivi par le FBI) être enfermé (il est claustrophobe, il a besoin de lumière et de grands espaces) les hôpitaux, médicaments, médecins etc



Lee mesure environ 1m60 pour environ 49 kilos.  Il est un jeune homme transgenre qui a une personnalité relativement complexe.

Sa personnalité s'explique par un profond mal être qu'il a toujours ressenti. Lee a toujours eu cette bipolarité, depuis quasiment ses premières années de vie, lorsqu'il était encore de sexe féminin.

Bien sûr, Liliane (qui est devenu Lee plus tard) a été diagnostiquée lorsqu'elle a commencée à la maternelle (niveau kindergarten ou CP, il avait 5-6 ans) et c'est depuis ce jour que ses parents l'ont obligée à prendre divers traitements, expérimentaux ou non.

Il garde de profondes séquelles d'une période en particulier, c'est pour cette raison qu'il déteste les hôpitaux, les médicaments et tout ce qui s'en rapproche de près ou de loin et être enfermé. Actuellement claustrophobe, il arrive à rester dans des espaces confinés, mais très vite son niveau de stress explose et il peut devenir violent s'il n'y a pas de fenêtre (la solution serait peut-être qu'il se retrouve dans une pièce en verre, sa sensation d'étouffement a tendance à s'atténuer dans ce cas-là).

Il aime autant faire la fête, se retrouver dans une foule bruyante, et ne pas dormir de la nuit en agréable compagnie (à deux ou à bien plus nombreux) que de se retrouver seul dans son loft à travailler sur un « sujet » (un contrat d'assassinat), ou à dormir comme un bienheureux, seul avec ses milliers de peluches.

Il n'est pas stable émotionnellement parlant (ça s'est dégradé lorsqu'il a apprit qu'il avait un frère jumeau). Il aime vagabonder au grès de ses envies, mais il évite lorsqu’il se sait en danger (lui ou l’une de ses identités).

Il est d’ailleurs prudent lorsqu’il envoie des photos de lui sur son téléphone prépayé ( il en change donc régulièrement, ses cartes SIM sont toujours intraçables, avec un numéro différent à chaque fois).

La première fois que Lee a tué par pur plaisir et vengeance c'était lors du meurtre de ses parents. Depuis ce jour, il en a fait son métier. Il est connu dans ce milieu pour être Sweet Kandy ou Sweet K. (sweet car il adore les choses mignonnes et qu'il se considère comme l'être le plus mignon sur terre, K pour killer et donc assassin, et candy parce qu'il ne peut pas vivre sans sucreries).

Sweet K ne rate jamais aucun contrat d'assassinat, et il aime bien changer de mode opératoire. Mais ce qu'il aime par-dessus tout dans son métier, c'est l'acte de violence en lui même. Il se sent plus vivant, plus entier. La souffrance et le vide qu'il ressent se remplissent à cet instant. D'ailleurs, il aime bien rester assit après et regarder ses victimes (lorsqu'il en a le temps).

Après avoir tué, Lee ressent une forte satisfaction, différente du plaisir sexuel. C'est plutôt comme un apaisement, un soulagement. En temps normal, il se sent seul et supporte une charge mentale lourde, mais il ne s'en rend pas compte.

Toute sa souffrance revient lorsqu'il tue, et s'exprime sous la forme d'une explosion de rage, où il devient excessivement sadique. Après l'acte de violence, il ressent une empathie après avoir tué ses victimes. Il les humanise de cette manière, à partir du moment où ses cibles sont devenues des cadavres.

Lee dort assez peu, alors tout le temps où il ne dort pas, il l'utilise pour préparer ses contrats, s'entraîner au sport de combat systema qu'il pratique depuis qu'il a 4 ans, sortir (pour s'amuser, vagabonder ou rechercher des victimes), jouer aux jeux vidéos etc... Il aime autant être actif le jour que la nuit, tout dépend de son humeur.

Identity
nom : Qián. Ce qui signifie en mandarin argent. Lee a choisi ce nom de famille pour honorer le goût prononcé de ses parents pour l'argent et le pouvoir, et également pour s'en moquer. || Le nom de ses parents était Sullivan.
prénom : Lee. Le prénom que lui avait donné ses parents était " Liliane" , Lee est un homme transgenre (il est né "fille" et a subit des opérations) Lorsqu'il a changé d'identité, il a choisi Lee pour ne pas s'encombrer d'un long prénom. Une sorte de diminutif de son ancien prénom.
date de naissance : 29/04/1994
ville/pays : En Chine officieusement dans la ville de. Aux USA officiellement dans la ville de Washington.
âge : 28 y.o
nationalité : Sino-américain (américain d'origine chinoise)
orientation sexuelle : Bisexuel. Tout dépend de son envie du moment.
statut : célibataire, avoir des attaches ne lui convient pas  
métier/études : Tueur à gages recherché par plusieurs organisations de renseignement, et notamment le FBI (et il ne tue pas que pour le travail).
nombre d'années/mois : 6 ans depuis qu’il est arrivé sur Bangkok et qu’il est à la recherche de son frère jumeau Meng.
groupe bprà-chaa. Malgré son métier, Lee va faire ses courses comme tout le monde, même si contrairement au commun des habitants de Bangkok, il gagne sa vie en supprimant des êtres humains.

Anecdotes ou Story Time



warning : Lee est un homme transgenre qui a fait ses opérations après ses 18 ans en Chine, je vais régulièrement switcher entre le "il" (Lee) et le "elle" (Liliane). Il au présent et elle au passé.


Chapitre 1 ~ Tout a commencé en Chine.



Un couple attendait un heureux événement, deux beaux petits bébés en parfaite santé.  Un petit garçon, et une petite fille. Des faux jumeaux qui avaient cohabité dans le ventre de leur mère durant plusieurs mois sans arriver à terme. Le garçon allait ressembler à sa mère, tandis que la fille serait le portrait craché de son père.


Mais cette famille ne verrait jamais le jour.


Quelques jours après leur naissance, alors que les jumeaux étaient encore à l’hôpital, une mystérieuse organisation se manifesta de la pire des manières. Elle fit le choix d’arracher l’un des deux bébés à sa toute récente famille de sang.

La vérité ? L’homme engagé pour enlever le bébé était un employé de l’ombre, vivant du trafic d’êtres humains pour personnes fortunées. Cet homme qui avait eu le malheur de croiser ce nouveau-né innocent et de l'échanger contre une forte somme d’argent, avait d’abord pris soin de cacher le nourrisson dans des locaux aménagés pour l’occasion afin de lui prodiguer les premiers soins (il devait sécuriser la santé du nouveau-né précoce pour pouvoir le transporter).

L’organisation ayant nombre d’employés, toute une équipe médicale de l’ombre fut dépêchée dans ces mêmes locaux tenus secrets). Tout était parfaitement organisé, du kidnapping au sein même de l'hôpital, jusqu'à la livraison finale du bébé.

Une fois la transaction financière effectuée, l’homme s’était chargé de faire passer le nouveau-né aux parents qui s’étaient déplacés depuis les USA, comme pour une adoption classique, à la différence que le bébé avait été volé à une autre famille et échangé contre une énorme somme d’argent, avec en bonus toute une panoplie de faux papiers. Le couple aurait pu passer par la voie classique… Mais ça aurait été trop long. Ce couple voulait un bébé maintenant. Alors pourquoi s'en priver ? Et si les simples prolétaires n’étaient pas capable de protéger leur progéniture, ce n’était pas leur problème.

Ces clients étaient suffisamment riches pour pouvoir se permettre d’acheter/voler un enfant à ses parents, et de lui acheter tout un tas de faux papiers aussi bien réalisés que des vrais.

Ce couple, qui s’en était pris à la famille de cet enfant était sino-américain : Sullivan James et Sullivan Xiu Lian étaient passés du côté obscure de la société en faisant appel à cette organisation criminelle.

Ils étaient pourtant des représentants de la loi, l’une étant procureur général de Washington, et l’autre directeur de la police de Washington.

Mais devant l’impossibilité d’avoir des enfants, la pression de la société et le désir ardent d’avoir une descendance, ils étaient redevenus de simples humains capricieux.

Ils avaient craqué, étaient passé par la mafia chinoise pour « adopter » de manière « détournée » une petite fille qui se nommera désormais : Sullivan Liliane. Ils l'avaient décidé ainsi.

Ce n’est que quelques temps après, lorsque la santé du nourrisson le permis, que la famille Sullivan : James, Xiu Lian, et Liliane retournèrent à Washington dans leur résidence principale.


Mais pour Liliane, la version officielle (jusqu’à ce qu’elle découvre le pot-aux-roses) était qu’elle était née à Washington, et avait été adoptée suite au décès de sa mère en couche. Son soi-disant père ne l’avait quant à lui jamais reconnu.

C’était cette version qu’elle avait eue lorsque ses parents décidèrent de lui expliquer ses origines, ou du moins, la vérité qu’ils avaient construits au fur-et-à-mesure de la vie de leur petite fille. Liliane était fille unique et sa famille avaient des origines chinoises par sa mère, tandis que son père était américain.

James était directeur de police depuis de nombreuses années, il était reconnu et respecté par ses pairs et avait un nombre incalculable de relations avec des juges, des chirurgiens, des membres du FBI hauts placés, d’autres directeurs de police, des directeurs d’hôpitaux, des journalistes, des politiciens, des artistes… Personne ne l’avait jamais soupçonné de corruption, ou ceux qui émettaient un doute se retrouvaient immédiatement décrédibilisé… Ou ils disparaissaient sans que l’on n’entende plus jamais parler d’eux.

Quant à sa femme, Xiu Lian (ce qui signifiait lotus élégant en mandarin), était procureur général de Washington depuis une dizaine d’années. Ses relations étaient toutes aussi étendues que celles de son mari. Et tous deux avaient bon nombre d’amis qui n’avaient aucun scrupule à parfois détourner la loi en leur faveur.

Qui se ressemble, s’assemble.




Chapitre  2 ~ Une enfance sous deux visages et un vide impossible à combler





Liliane n’avait jamais été simple à gérer. Alors qu’elle était à peine rentrée dans le système scolaire, elle faisait régulièrement des crises d’angoisse, avec une peur panique des espaces trop confinés et surtout sans fenêtre. Mais si ce n’était que ça…
Elle avait une angoisse de la solitude et devait toujours être accompagnée, par ses parents, par une bonne (car bien sûr, ses parents étant fortement fortunés, ils avaient tout un personnel de maison à leur service), par sa nounou, et lorsqu’elle n’avait vraiment personne, un animal de compagnie faisait l’affaire. Les petits chiens. Elle aimait bien les petits chiens.

Mais le plus compliqué, c’était bien son impossibilité à gérer la frustration et la colère. Systématiquement, elle frappait quiconque la contredisait, elle était brusque, criait, cassait ses jouets, pleurait et frappait encore. Et elle faisait ça depuis qu’elle était en âge de marcher et de frapper.

Cependant, si Liliane pouvait être difficilement gérable, elle pouvait également être la plus adorable des petites filles : Vigoureuse, volontaire... Parfois autoritaire (et elle détestait que l’on lui donne des ordres). Son père disait d’elle qu’elle était un peu un garçon manqué dans sa manière d’agir (même si elle restait coquette), mais avec une bonne attitude. Alors elle n’était évidemment pas calme, car elle aimait se promener sur la propriété des Sullivan, explorer les bois, grimper aux arbres… Elle ne tenait pas tellement en place, mais c’était un moindre mal, tant qu’elle ne piquait pas de crises, les Sullivan étaient heureux.


Mais tout cela était du point de vue des adultes. Les Sullivan, les professeurs, les domestiques…


Toi, tu savais. Tu savais que tu ne faisais pas exprès, que tu n’étais pas méchante. Tu avais juste peur, tu avais juste mal. Quand la colère t’envahissait et que tu te mettais à casser des choses, tu te sentais mieux. Tu souffrais moins. Mais tu te sentais quand même seule. Ton cœur était froid, il était vide, mais comme tu étais petite, tu n’arrivais pas à l’exprimer.

POURQUOI est-ce que tu ne te sentais pas comblée ? Même en te regardant dans la glace, tu avais l’impression de ne pas te reconnaître. Tes parents ne t’apportaient pas ce que tu recherchais, ils ne te comprenaient pas.


Personne ne te comprenait. Pas même toi finalement. Et c’était frustrant.




Ainsi, les Sullivan essayèrent plusieurs choses pour tenter de venir en aide à leur fille. Il l’avait inscrite à des cours de systema (art martial russe basé sur le self defense et la respiration) lorsqu’elle était plus jeune (4 ans) pour qu’elle apprenne à maîtriser ses émotions (et qu’elle sache se défendre également).

Cette solution n’ayant fonctionné qu’un temps (Liliane avait fini par "se bagarrer" avec des camarades de classe), finalement les époux se tournèrent vers la science.

C’est donc vers ses 6 ans que la petite fille fut diagnostiquée comme étant bipolaire. Elle était malade, et pas juste difficile. Et si elle était malade, il y avait un traitement. Plusieurs. Elle allait pouvoir être soignée, c’était tout du moins ce qu’ils avaient pensé.


Ils étaient loin de se douter qu’ils allaient traîner leur enfant en enfer.


Liliane commença alors les traitements, les cocktails de médicaments et les allées et venues incessantes à l’hôpital. Chaque traitement devait être prit sur une longue période pour juger de son inefficacité. Et lorsque les médecins se rendaient compte que ça ne fonctionnait pas correctement par rapport à sa santé ou aux effets secondaires, ils changeaient les doses, ou un médicament du cocktail. Et c'était reparti pour une longue période de souffrance et d'expérimentation.


Tu détestais prendre ces médicaments… Ils te rendaient triste. Fatiguée. Parfois malade. Mais tu ne pouvais rien dire, parce que tes parents te disaient que c’était pour ton bien, et que tu n’avais pas le choix. Quand tu étais en colère, tu faisais mal, tu étais méchante avec eux. Il fallait que tu prennes ces médicaments pour aller mieux.

Tu détestais aussi les hôpitaux et les médecins. Ils t’observaient sans cesse, te posais toujours les mêmes questions et apportaient des réponses toujours différentes. Parfois ils te faisaient mal avec leurs piqûres.

Mais personne n’écoutait ce que tu disais. Quand tu avais mal, quand tu avais peur. Ni ton père, ni ta mère.

Personne.



Ce manège dura jusqu’aux 11 ans de la petite fille. Jusqu’à ce qu’elle quitte la Elementary School (école primaire) et rejoigne la Middle School (collège). C’est à partir de cet âge là qu’elle commença à prendre la décision d’arrêter d’avaler ses cachetons. Elle allait certes redevenir instable en situation de stress, voire agressive parfois, mais c’était mieux que l’état dans lequel la mettait ces substances.

Mais voilà… Ses parents n’étaient pas tout à fait au courant.




Chapitre 3 ~ Un adolescence mouvementée et un début d'amitié... marquant




Tu avais maintenant 11 ans. C’était entre autres, le début de l’adolescence, avec l’arrivée des menstruations, des nouvelles formes de ton corps, des premiers intérêts pour les garçons, des fortes amitiés…

Enfin, ça c’était en théorie. Parce que ton adolescence ne s’était absolument pas passée ainsi. À commencer par les relations amoureuses. Tu ne comprenais pas vraiment le concept… Tu ressentais de l’affection pour des personnes, oui. Tu les trouvais attirantes… Oui. Mais… Pourquoi n’en avoir qu’une seule ? Et pourquoi devoir être dépendante de cette affection ?

Toi tu étais plutôt connue dans ton collège pour faire tomber les garçons comme des mouches et changer de petit copain comme de chemise.
Tu aimais le changement, et l’intérêt qu’ils te donnaient. En échange, tu leur donnais quelques bisous, et ton affection (par exemple sous forme de lettres, même si tu n'en pensais pas un mot). Le fait de pouvoir faire ce que tu voulais d’eux était donc particulièrement grisant.

Mais tu n’en avais jamais parlé à tes ‘’copines’’, elles, restaient persuadées que tu étais à la recherche du grand amour. Elles n'auraient pas compris ton point de vue. Déjà à ton âge, tu avais perçu que tu étais différente.

Ahh. Elles. Ces filles. Tout un groupe d’adolescentes s’était greffé autour de toi, t’auto-proclamant la fille la plus ‘’cool’’ du collège. Parce que tu étais jolie, intelligente, sportive, mignonne, que tes parents étaient très influents, et que tu savais te battre (ça t’était déjà arrivée de dérouiller des garçons trop insistants).  

Pour toi il n’y avait rien d’exceptionnel à avoir de très bonnes notes, tes parents ne te laissaient pas le choix, tu devais être excellente partout, sinon tu pouvais dire au revoir à ta liberté.

Ta liberté, ça passait par les sorties, mais également ton ordinateur. C’est à cette période que tu as commencé à aller sur internet, à apprendre à programmer (d’abord des choses simples, puis plus complexe) et enfin… à pirater, en apprenant en auto-didacte.

Pour en revenir à ton collège, tu aimais bien sortir avec des garçons, et tu avais également essayé avec des filles. Ça avait fait scandale au début (surtout auprès des parents), mais quiconque te connaissait savait qu’il était inutile de t’interdire quoi que ce soit. Et d’ailleurs, tu avais également pas mal de succès auprès des filles. Ton côté un peu plus vigoureuse sans doute. Ou ce que d'autres appelaient "ton côté garçon manqué".

Il y avait juste un garçon qui était aussi étrange que beau. Tu l’avais approché au début de ta scolarité par curiosité, parce qu’il y avait une rumeur qui courrait sur lui, qu’il n’aimait pas les filles. Tu avais voulu le vérifier, mais au final, tu n’en savais rien. Il t’était sympathique, bien plus que la basse-cour qui suivait le moindre de tes pas une fois que ton chauffeur te déposait devant le collège (mais ils se complétaient bien, tu ne parlais pas maquillage avec lui par exemple).

Tu l’avais tellement apprécié que tu l’avais même invité pour ton anniversaire, lui, au lieu du reste de « tes amies », leur prétextant que tu essayais de sortir avec lui (ce qui était totalement faux, tu le trouvais juste plus intéressant).

Concernant tes formes de jeune adolescente… Tu les détestais. Tu n’aimais pas ta poitrine, tu n’aimais pas tes hanches… Tu n’aimais pas… ça. Quand tu te regardais dans un miroir, nue ou habillée, tu sentais un malaise, comme s’il y avait quelque chose de faux. Comme si… Tu étais en train de mentir. Ce n'était pas toi. Il te manquait quelque chose.

C’est à tes 12 ans que tu t’intéressas à la trans identité et tout ce que ça pouvait impliquer. Tu recherchais des réponses, trouver une case qui pourrait te correspondre et t’aider à mieux te comprendre.

En parallèle, tu prenais de plus en plus rarement tes traitements. Et ça se ressentais dans tes relations. Tu étais bien plus irritable lorsque tu étais stressée , cassante, capricieuse, colérique… Mais également plus vivante, plus en forme, plus rayonnante, plus gourmande. C’était étrange d’avoir la sensation de devoir aller mal pour aller bien… Mais c’était ta situation.

Lorsque tes parents te soupçonnaient de ne plus prendre tes médicaments, tu simulais en reprenant ton traitement comme si de rien n’était. Temporairement.

Tu ne voulais plus retourner à l’hôpital, et tu ne voulais plus de suivi plus lourd que ce que tu avais déjà.

Malgré tout, tu tentais comme tu pouvais de te contrôler lorsque tu étais en public. Mais c'était dur.


Tu étais définitivement différente, tu n'étais pas le stéréotype de ses ados à l’attitude qui se voulait parfaite. Toi tu étais peut-être mignonne, mais bien plus directe, plus ouverte, plus libre et plus indépendante (même si tu ne refusais jamais des sucreries de tes prétendants et prétendantes). Plus provocatrice également.

Si évidemment tu étais vivement critiquée (par ceux que tu considérais être les plus jaloux), il y avait aussi beaucoup de jeunes qui te disais t’admirer et t'apprécier.

À tes 13 ans, tu te posais toujours des questions sur ton identité, tu en avais parlé à ton seul ami garçon, le seul avec qui tu n’étais pas sorti également, et le seul avec qui tu trainais parfois lorsque tu n’avais pas de rendez-vous amoureux. Celui qui étais dans ta classe durant ta première année de collège et qui l'était également cette année-là. Celui que tu avais invité durant ton anniversaire.
Tu traînais plus avec lui à l'extérieur qu'avec tes copines de classe, qui elles squattaient régulièrement ta maison lors de soirées ‘’entre filles’’. Tu les voyais bien assez à ton goût.


Mais si toute ta scolarité s’était déroulée exclusivement entre tes amours, ton amitié avec ce garçon, tes études qui se déroulaient parfaitement, et tes activités extra-scolaire… Légales (le systema, les jeux vidéo, la danse, le maquillage…) et d’autres moins légales (l’exploration du dark net, et l’apprentissage du piratage) … ça ne pouvait pas durer.

Pas depuis que tu avais arrêté totalement de prendre ces médicaments. Enfin ça, tu pouvais gérer… Plus ou moins. Si tu arrivais à ne pas être trop sous pression.
Tu avais la chance bien souvent d’avoir dans ton entourage des personnes cherchant à flatter ton égo et à s’attirer tes faveurs…


Mais quand une greluche venait te chercher des noises…


C’était un peu ce qui était arrivé ce jour-là. C’était la fin des cours, et l’année scolaire était presque arrivée à la moitié. Ton ami masculin t’attendait devant le portail du collège pour te raccompagner et discuter avec toi.

Mais un groupe de filles t’avaient tendu une petite embuscade avant que tu ne puisses quitter ta salle de classe. Tu n'aurais pas dû tarder...
Ces filles n’étaient pas dans ta classe, mais elles se sentaient quand même en rivalité avec toi, autant pour les notes que pour les garçons (tu ne savais même pas qui elles étaient).

L’altercation qui suivit fut violente, et des deux côtés. Mais si les adolescentes au début n’avaient fait que t’insulter, utiliser des mots qui te blessèrent, et te rabaissèrent… Elles en arrivèrent aux mains quand tu résistas avec ta propre répartie cinglante.


Ce n’était pas une nouveauté que tu n’aimais pas les espaces confinés, et elles s’en servirent contre toi.


Après t’avoir enfermée contre ton gré 5 longues minutes dans un casier, en te laissant crier de terreur (vu ta taille, elles n’avaient pas eu trop de mal à te faire entrer), elles te laissèrent sortir en prenant un malin plaisir à continuer à te chahuter.

C'était trop.

T'enfermer ? Toi ?

T'insulter ? Vraiment ?

Te provoquer ?

...

C'était trop.


La colère monta d'un coup, et tu répondis immédiatement avec tes poings. Pas avec le plat de tes mains…

Non…

Tu utilisas les techniques que tu apprenais depuis presque 10 ans sur quelques-unes de ces gamines, et surtout une en particulier. Celle qui semblait te détester le plus, et celle qui avait eu l’idée de t’enfermer.
Oh, tu te reçus quelques griffures, et quelques coups, mais rien de très efficace.
Toi par contre, tu donnais des coups de pieds dans les visages, tu faisais de violentes clefs de bras, tu distribuais les coups de coudes et les coups de poings…


Tu te défoulais. Et tu aimais ça.


Finalement, attiré par les cris (et peut-être que des adolescents les avaient alertés), deux professeurs t’arrachèrent au visage en sang de la fille qui avait fait l’erreur de tenter de s’en prendre à toi, alors que tu piétinais allégrement sa tête. Avec les professeurs et tes agresseurs, il y avait un ou deux élèves en plus présents, mais tu ne les avais pas correctement vu, trop aveuglée par la rage.

Ce qui avait le plus glacé le sang de tes professeurs et du reste des adolescentes de la pièce ce jour-là, c’était ton rire. Tu riais de ton rire le plus adorable lorsque tu les frappais.


Parce que tu aimais ça.


Suite à ça, tes parents s’empressèrent avec ton collège (tes parents étaient connus pour être les principaux généreux donateurs du collège) d’étouffer l’affaire. Les Sullivan versèrent une importante somme d’argent aux parents dont les enfants étaient concernés (victimes et témoins) pour que certains puissent par exemple utiliser la chirurgie esthétique (suite aux blessures infligées durant la bagarre), ou tout simplement pour recevoir un chèque sans créer de scandales.

Toi ? D’un commun accord avec le collège, tu fus officiellement renvoyée pour « problèmes de santé » , mais la réalité était toute autre. Tu avais agressée et mis à l'hôpital plusieurs jeunes filles.

Tu avais donc été envoyée contre ton gré dans une… « Maison de repos ». Ou un asile. Toi tu l’avais plus vécu comme ça.


Tu passas le reste de ton année scolaire enfermée là-dedans, et tu y étudias également.


C’est réellement depuis cette année-là que tu te mis à ne plus supporter les milieux médicaux. Les lieux trop confinés sans fenêtre, sans lumière naturelle, tu ne supportais plus. La lumière artificielle ne t’avait jamais parue si agressive que cette année-là.

Lorsque tu fut libérée, tu te sentais encore plus vide qu’à ton entrée. Tu étais encore plus en colère… Mais tu avais appris à contrôler tes crises. Un minimum. Tu n’avais évidemment pas été ‘’guérie’’ de ta bipolarité, mais… Tu étais un petit peu moins instable.


Tous ces mois passés là-bas avaient été un calvaire, mais ils n’avaient pas été inutiles.


Cependant, tu ne l’avoueras jamais à qui que ce soit. Tu avais pris cet emprisonnement comme une odieuse injustice. Des gamines t’avait enfermé dans ce casier, déclenchant une violente crise... Tu t’étais défendue… Et on t’avait emprisonnée sans te laisser la chance de te justifier. Pendant 1 an et demi. Tu te juras qu’il s’agissait de la première et dernière fois que l'on t'emprisonnerait.



Chapitre 4 ~ Une première émancipation, une découverte et une cassure




À tes 14 ans et demi, tu étais rentrée brutalement dans l’univers du lycée (High School) après ton internement. Mais tu avais su t’adapter plutôt rapidement, bien trop heureuse de ne plus être enfermée. Tu fus d’ailleurs surprise de voir que peu après ton arrivée au lycée, le garçon qui était ton ami au collège te rejoignis dans ta classe.

Que toi tu te fasses transférer en milieu d’année était plutôt justifié… Mais lui ? C’était bizarre.
Mais ça lui correspondait et ça ne t’avait pas alarmée plus que ça. Il était parfois étrange et mystérieux, mais toujours présent pour toi.

Tu avais décidé pendant que tu vivais dans cette ‘’maison de repos’’ , que ce que tu voulais tu allais le prendre. Et à partir de maintenant. Un peu comme tes parents. Finalement.

Tu n'étais pas aux faits de tout ce qu’ils pouvaient bien faire au niveau de leur travail respectif, mais tu savais une chose : ils étaient corrompus, et tous les deux.

Parfois lorsqu’ils discutaient, te croyant occupée, absorbée ou endormie, ils se permettaient certains sujets. Il y avait des histoires de financement frauduleux, de malversations, de corruption, et d’autres sujets obscures, tout du moins, tu le supposais.

Ce que tu voulais toi ? Changer de sexe et d’identité. Tu ne voulais plus être Liliane, ça ne te correspondait pas. Et tu l'avais bien compris. Ce n’était pas toi, ce corps ne t’appartenait pas. Tu étais incomplète. Oui, tu avais décidé que tu ne serais plus ‘’elle’’ mais ‘’il’’. Et pour ce faire, tu avais besoin d’argent. Beaucoup. Des milliers de dollars. Mais ce n’était rien pour tes parents~

Tu le savais, car entre ce qu’ils gagnaient « honnêtement » et le reste, il y avait largement de quoi.

Mais bien sûr, tu avais essuyé un refus la première fois que tu en parlas à tes parents. Il fallait s’y attendre. De leur point de vue, ton changement d’identité ferait tache dans leur carrière et également dans la tienne (tu avais noté qu’ils avaient parlé avant tout de la leur).

Tes parents n’étaient pas d’accord ? Grand bien leur fasse, tu étais prête à les faire changer d’avis. Mais pour ça, tu avais besoin de t’améliorer en piratage, et de commencer à fouiller sans te faire prendre dans les affaires sombres de tes parents. Il te suffisait de trouver quelques informations suffisamment incriminantes pour pouvoir les faire chanter. Tu ne pensais pas réellement à divulguer quoi que ce soit évidemment, mais tu savais que tes parents avaient tendance à penser que ta bipolarité pouvait te rendre hautement instable et donc imprévisible (et ils n’avaient pas totalement tord).

Pour ne pas tuer ton plan dans l’œuf, tu ne parlas de ton désir de changer d’identité qu’à une personne par la suite : Ton ami. Encore ce garçon. Le seul qui était réellement intéressant. Il avait un quelque chose de mystérieux qui piquait toujours autant ta curiosité. Et il semblait toujours savoir ce que tu aimais, ce qui te faisait le plus plaisir… Ses cadeaux étaient toujours précis, bien plus que ceux de tes propres parents.


Parfois tu avais même l'impression qu'il te connaissais presque aussi bien que toi-même.


C'était un peu effrayant.


Mais lui était discret. Tu l’avais testé à de nombreuses reprises durant la première année où tu avais fait sa connaissance, tout ce que tu lui avais dis était resté entre vous.
Tu lui avais même dis que tu soupçonnais tes parents de corruption et tu lui avais présenté ton plan. Trouver quelque chose de compromettant à leur égard, les faire chanter, et obtenir ce que tu voulais : ton identité.


Ça allait mettre du temps, mais tu aurais le dernier mot cette fois-ci.


Tu avais été mise dans un lycée relativement éloigné de ton ancien collège pour te permettre de te refaire une réputation. Et ça fonctionna. Même si cette fois-ci tu aurais aimé être un peu plus discrète, tu aimais être entourée, tu aimais t’amuser… Tu aimais plaire et séduire. Et encore une fois, une floppée de garçons commencèrent à te faire les yeux doux.

Mais contrairement au collège, tu n’avais pas vraiment le temps pour enchaîner les relations, alors durant ta première année de lycée, tu n’eus que 2 petits amis.

Tu passas plus de temps à travailler tes capacités de piratage et à étudier pour tes études. Parce que ton plan n’était pas juste de devenir un garçon à part entière. Mais également de pouvoir être indépendante le plus vite possible. Et ça passait par les études. Tu n’allais pas faire ces études de droit que tes parents voulaient t’obliger à suivre. Tu aimais la mode, et ce milieu-là te plaisais beaucoup plus. Peu importait ton identité.

Si tu voulais réellement avoir une chance de pouvoir choisir ce que tu voudrais à la sortie du lycée, il fallait que tu sois la première partout.
Ça t’arrivait d’obtenir la première place aux examens… Mais pas toujours. Et si ce n’était pas systématique, ce n’était pas l’excellence. Et pour tes parents, ce qui n’était pas excellent était médiocre.

Durant ta deuxième année de lycée, à tes 15 ans, rien de réellement notable n’arriva. Tu eu quelques petits copains, une petite copine, mais rien de très sérieux. Tu continuas de traîner de temps à autre avec ton ami, ou ton armée de copines.

Concernant ton ami, lorsque tu l’invitais à manger chez toi, tes parents montraient clairement un intérêt sur votre relation à tous les deux. Comme s’ils voulaient que tu sortes avec lui… Parfois ton père se permettait même de passer du temps avec lui seul,  ‘’entre hommes’’ pour parler travail (il appréciait son intérêt pour la police et l’avait déjà chaudement recommandé à plusieurs de ses connaissances, dont des fonctionnaires hauts placé du FBI). Ce terme t’avait piqué lorsqu’il l’avait lancé au détour d’un repas en présence de ton ami, car ton père savait que tu voulais toujours changer d’identité.

Ou tout du moins, s'il te connaissait un minimum, il devait savoir que tu n'abandonnais jamais.
Quoique... Le fait que tes parents te connaissent mal ne devait pas t'étonner. Peut-être qu'il devait penser que s’il arrivait à te coller à un bon parti, il arriverait à te faire changer d’avis. Comme si c’était aussi simple.


Tes notes devinrent un peu plus excellentes, et tu étais maintenant capable de pirater des systèmes plutôt compliqués. Tu avais d’ailleurs intégré des rassemblements anonymes de hackers pour pouvoir encore plus apprendre.


Tu avais tes défauts, mais personne ne pourrait t’enlever ton envie de comprendre et d’apprendre. Et lorsque tu avais un objectif, tu tenais à l’atteindre, peu importait la manière.



C’est l’année de tes 16 ans que tout bascula. Pour commencer, ton ami était dans une autre classe qui avait des horaires totalement à l’inverse du tien. Les seuls moments où il venait te voir, c’était les pauses déjeuners et les moments d’interclasse.

Mais si ce n’était que ça, tu aurais pu survivre. Vraiment.

Cette année-là, tu avais décidé de te jeter à l’eau. De commencer à investiguer. Tu étais prête, tu le savais, tu avais réussi à hacker des systèmes censé être parfaitement protégé. Tu avais même réussi à ébranler (avec l’aide de 2 autres pirates) l’espaces de quelques minutes une banque américaine.

Pour tes compagnons pirates, c’était pour le fun, mais pour toi, c’était un entraînement. Tu n’avais pas le droit à l’erreur. Si tes parents te prenaient la main dans le sac… Dans leur sac débordant de corruption, tu ne donnais pas cher de ta peau.
Depuis qu’ils t’avaient interné de force, tu ne leur faisais plus confiance. Tu savais qu’ils avaient plus fait ça pour se couvrir, que pour réellement te venir en aide.


Alors un beau jour, alors que tes parents s’étaient rendus à un gala de charité pour une très grande partie de la soirée… Tu avais mis ton plan en marche. Il était infaillible. Avec ton argent de poche, tu avais acheté du matériel pour pouvoir exfiltrer un maximum de données, et tu t’étais rendue jusque dans les bureaux de tes parents (la propriété Sullivan était suffisamment immense pour que chacun des époux Sullivan puissent avoir leur propre bureau).

Tu réussis à pirater relativement simplement le mot de passe de la porte du bureau de ton père. Et après avoir laissé ton matériel cloner paisiblement l’intégralité de l’ordinateur de ton père, tu allais fouiller dans les dossiers de ta mère (sans oublier de craquer son mot de passe pour rentrer dans son bureau et tout remettre à sa place par la suite). Tu y avais passé toute ta soirée, et tu avais dû t’arrêter à contre coeur pour ne pas te faire attraper si jamais ils devaient rentrer plus tôt.

Ce n’est que lorsque tu fus de retour dans ta chambre que tu examinas avec beaucoup d’entrain ce que tu avais récolté après t'être enfermée à clef.

Tu n'avais rien trouvé de compromettant au niveau des comptes, juste des échanges de mail qui en disait juste assez pour éveiller les soupçons, mais certainement pas assez pour leur faire craindre de se faire envoyer en prison, surtout qu’ils avaient de leurs côté les meilleurs avocats du pays.


Mais, en quelque sorte, ce que tu avais trouvé était pire.



Et aussi surprenant que cela puisse paraître, ça te concernait.


Tu étais tombé sur une photocopie d’un acte de naissance écris tout en chinois… Et le nom qui était inscrit dessus n’était pas le tien : "Shan Mei" . Tu n’avais pas compris tout de suite (même si tu avais vu la même date de naissance que la tienne et le sexe féminin), et il t’avait fallut recouper cette information avec d’autres… Des photos de nourrissons, des documents médicaux tout en chinois, avec des noms qui n’étaient ni ceux de tes parents, ni le tien.


À un moment donné, tu aperçus le nom et prénom « Shan Meng » quelque part… C'était un garçon.


Mais le dernier document que tu lu sur ton ordinateur, à une heure plutôt avancée de la matinée, ce fut un contrat.

Un contrat liant deux parties (jusque-là rien d'anormal) : Tes parents d’un côté, les époux Sullivan, fiers représentant de la justice.


Et de l’autre, une organisation de « récoltes de nourrissons ».


Récolte ?


À d’autres.

Tu ne voulais pas vraiment y croire, mais après avoir relu un nombre incalculable de fois, frénétiquement, chacun des documents, tu comprenais mieux.

C’était vrai. Tu n'avais pas été adopté aux USA dans les règles de l'art, après avoir perdu ta mère biologique qui était décédée en couche. Ton père n'était pas parti sans demander son reste, sans te reconnaître.

Maintenant tu savais. ils n’étaient pas tes parents adoptifs, mais des kidnappeurs. C’était aussi simple que ça.

Tu étais née dans une autre famille, semblait-il en Chine… Tu avais reçu à ta naissance le prénom Mei. Et d’après l’un des documents que tu avais lus, tu avais au minimum un frère jumeau.

Meng…

Bien évidemment, tu sécurisas tes données et fis plusieurs copies.

Même si durant cette année scolaire tu n’étais plus aussi proche de ton ami, tu lui envoyas également une copie en lui demandant de ne pas l’ouvrir, tant que tu n’étais pas retirée brusquement du lycée sans l'avoir averti au préalable. Sans doute que ce message allait l'effrayait, car tu devais donner l’impression d’être en danger (et c’était possiblement le cas).

Si tes parents choisissaient par exemple de, de nouveau t’interner contre ton gré, tu n’aurais plus aucun moyen de pression sur eux, aucun moyen de divulguer ce que tu avais appris. Mais quelque part… Tu savais que ton ami pourrait peut-être y faire quelque chose s'il était mis au courant.

Il voulait intégrer la police, il te l'avait dit, alors tu n’aurais pas besoin de lui dire quoi faire avec de telles preuves entre les mains. N'est-ce pas ?

En quelque sorte, cet ami était un peu ton dernier recours.



Le premier choc passé, tu fis énormément de recherches sur le dark net pour en apprendre plus sur cette organisation de récolte de nourrissons qui t’avait kidnappée et échangée contre une énorme somme d’argent.

Cette semaine-là, tu fis mine d’être malade pour ne pas avoir à te rendre au lycée et ne pas éveiller les soupçons de tes parents (tu avais prévenu au préalable ton ami pour ne pas qu’il panique), et pendant ce temps-là, tu continuas à te renseigner, à tenter de peut-être trouver une piste.

Les seules réponses que tu trouvaient sous-entendaient à chaque fois l’implication d’une mafia chinoise. C’était une information qui revenait souvent. Mais il n'y avait pas de nom.

Alors c’était ça ? Un procureur général, un directeur de police et la mafia chinoise ? En prenant en compte les origines chinoise de ta mère, ce que tu avais trouvé pourrait détruire leur carrière, mais également tout ce qu’ils avaient construit. Tu pourrais les détruire comme un château de cartes…



Cette découverte marqua le début de la fin de ceux que tu avais jadis appelé « papa » et « maman ». Une fois que tu te dessinas un nouveau plan, tu mis tes kidnappeurs devant le fait accompli.



Ils devaient te verser une importante somme d’argent pour que tu puisses faire ta transition en toute sérénité, pour les suivis médicaux (tu en aurais bien besoin pour ton opération, même si tu détestais ça), les hormones…

Tout. Et ils devaient également te payer sans discuter des études dans la mode.

Tu avais été dure, et ferme. Tu ne leur avais témoigné aucun semblant d’affection, alors que ta mère avait fondue en larme en bégayant de vagues excuses et que ton père s’était mit à élever la voix face aux menaces.

Il ne te faisait pas peur, tu avais crié aussi fort que lui. Et tu avais d’ailleurs cassé un peu tout dans votre salon à ce moment-là… Rester calme n’avait pas été possible. Trop de stress, trop de colère, trop de rancœur.


‘’Paie ou moisi en prison comme un chien.’’


C’était ta plus polie proposition. Ces deux personnes te donnaient littéralement envie de vomir. Ton plan initial étant de leur faire suffisamment peur pour qu’ils t’obéissent au doigt et à l’œil venait de se transformer. Tu étais réellement prête à les faire couler, à tout divulguer s’ils n’étaient pas coopératifs.


Ils méritaient de crever.



Et tu n'avais absolument pas honte de cette pensée, ils n’étaient même pas ta famille.


Bien entendu, ils acceptèrent ton marché, en te faisant promettre de supprimer chacune des copies une fois que tu aurais eu tout ce que tu voulais. Ton permis voiture, ton permis moto. Une moto. Ton école. Un appartement loin d’eux… Tous les frais dû à ta transition réglé à leurs frais (l’opération ne pourrait avoir lieu qu’à partir de tes 18 ans) et également une petite rente… Qui te permettrait notamment de peut-être voyager jusqu’en Chine, et de retrouver… Tes géniteurs.


Et peut-être ton jumeau aussi.


Surtout ton jumeau.


C’était d’ailleurs peut-être ça ton plus gros problème. On t’avait arraché à une famille, on t’avait arrachée à un frère. On t’avait forcé à grandir sans lui…
Si tu étais comme ça, c’était peut-être pour cette raison ? Votre séparation ?


Est-ce que c’était naturel de séparer deux personnes qui avaient été créées en même temps ?


Non.


Depuis ce jour, tu avais commencé à faire vivre un véritable calvaire aux époux Sullivan. Tu les menaçais régulièrement, tu les insultais, tu cassais régulièrement des objets précieux qui leur tenait à cœur.


Ils t’avaient volé à ta famille, alors tu allais leur faire regretter.


Tout le reste de ton année, tu l’avais vécu entre le soulagement d’avoir obtenu ce que tu voulais, ta liberté, et le sentiment d’avoir un manque encore plus grand.


Il te manquait ton frère, et ta véritable famille.



Mei et Meng...



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Qián Lee
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MessageRe: Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Mer 4 Mai - 7:21
Qián Lee
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mignon + bipolaire + drôle + impatient + rebelle + de mauvaise foi + énergisé + puéril + surdoué  + passionné + travailleur + besoin de savoir et apprendre + observateur  + calculateur + débrouillard + indépendant + social + gourmand + joueur + exhibitionniste


________S W I T C H__________


cruel + cynique + froid + sadique + égoïste + colérique + patient + solitaire + calme


Adore :  les sucreries (les bonbons, les chocolats et caramels, les pâtisseries peu-importe leur nationalité, en bref, tout ce qui est sucré) les jeux vidéos (sur console, sur PC) gagner en général (c’est un très mauvais perdant) ce qui est mignon en général (les couleurs pastels, les animaux mignons, les enfants, les dessins animés, etc) changer de style vestimentaire et capillaire très régulièrement la mode (féminine comme masculine) le maquillage   jouer de ses charmes sa liberté et son indépendance observer ce qui l’entoure et parfois se mêler de ce qui ne le regarde pas faire ce qu’il veut (que ça respecte la loi ou non, et que ça respecte les gens qu’il croise ou non) faire tourner en bourrique son entourage et tester les limites

l’eau froide et les bains (il prend lorsqu’il le peut des bains d’eau très fraîche, même si parfois il en tombe malade, ça lui arrive aussi de prendre des bains tout habillé, il aime la sensation lorsqu'il s'immerge totalement) faire des grimaces et des aegyos (il a connu ce terme en travaillant en Corée lorsqu’il vivait encore en Chine) regarder des dramas BL quand il est triste ou des films d’action et des comédies (et critiquer les personnages) danser, mais pour reproduire des chorégraphies (moins dans les clubs, il trouve ça plus ennuyant) écouter de la musique et se dandiner dessus, peu importe où il se trouve

Ne supporte pas : qu’on l’empêche de faire ce qu’il veut qu’on essaye de lui retirer sa liberté de voir de la violence envers les enfants voir des adultes qui abusent d'enfants qu'on le prenne en photo sans son autorisation (il redoute toujours d’être suivi par le FBI) être enfermé (il est claustrophobe, il a besoin de lumière et de grands espaces) les hôpitaux, médicaments, médecins etc



Lee mesure environ 1m60 pour environ une 49 kilos.  Il est un jeune homme transgenre qui a une personnalité relativement complexe.

Sa personnalité s'explique par un profond mal être qu'il a toujours ressenti. Lee a toujours eu cette bipolarité, depuis quasiment ses premières années de vie, lorsqu'il était encore de sexe féminin.

Bien sûr, Liliane (qui est devenu Lee plus tard) a été diagnostiquée lorsqu'elle a commencée à la maternelle (niveau kindergarten ou CP, il avait 5-6 ans) et c'est depuis ce jour que ses parents l'ont obligée à prendre divers traitements, expérimentaux ou non.

Il garde de profondes séquelles d'une période en particulier, c'est pour cette raison qu'il déteste les hôpitaux, les médicaments et tout ce qui s'en rapproche de près ou de loin et être enfermé. Actuellement claustrophobe, il arrive à rester dans des espaces confinés, mais très vite son niveau de stress explose et il peut devenir violent s'il n'y a pas de fenêtre (la solution serait peut-être qu'il se retrouve dans une pièce en verre, sa sensation d'étouffement a tendance à s'atténuer dans ce cas-là).

Il aime autant faire la fête, se retrouver dans une foule bruyante, et ne pas dormir de la nuit en agréable compagnie (à deux ou à bien plus nombreux) que de se retrouver seul dans son loft à travailler sur un « sujet » (un contrat d'assassinat), ou à dormir comme un bienheureux, seul avec ses milliers de peluches.

Il n'est pas stable émotionnellement parlant (ça s'est dégradé lorsqu'il a apprit qu'il avait un frère jumeau). Il aime vagabonder au grès de ses envies, mais il évite lorsqu’il se sait en danger (lui ou l’une de ses identités).

Il est d’ailleurs prudent lorsqu’il envoie des photos de lui sur son téléphone prépayé ( il en change donc régulièrement, ses cartes SIM sont toujours intraçables, avec un numéro différent à chaque fois).

La première fois que Lee a tué par pur plaisir et vengeance c'était lors du meurtre de ses parents. Depuis ce jour, il en a fait son métier. Il est connu dans ce milieu pour être Sweet Kandy ou Sweet K. (sweet car il adore les choses mignonnes et qu'il se considère comme l'être le plus mignon sur terre, K pour killer et donc assassin, et candy parce qu'il ne peut pas vivre sans sucreries).

Sweet K ne rate jamais aucun contrat d'assassinat, et il aime bien changer de mode opératoire. Mais ce qu'il aime par-dessus tout dans son métier, c'est l'acte de violence en lui même. Il se sent plus vivant, plus entier. La souffrance et le vide qu'il ressent se remplissent à cet instant. D'ailleurs, il aime bien rester assit après et regarder ses victimes (lorsqu'il en a le temps).

Après avoir tué, Lee ressent une forte satisfaction, différente du plaisir sexuel. C'est plutôt comme un apaisement, un soulagement. En temps normal, il se sent seul et supporte une charge mentale lourde, mais il ne s'en rend pas compte.

Toute sa souffrance revient lorsqu'il tue, et s'exprime sous la forme d'une explosion de rage, où il devient excessivement sadique. Après l'acte de violence, il ressent une empathie après avoir tué ses victimes. Il les humanise de cette manière, à partir du moment où ses cibles sont devenues des cadavres.

Lee dort assez peu, alors tout le temps où il ne dort pas, il l'utilise pour préparer ses contrats, s'entraîner au sport de combat systema qu'il pratique depuis qu'il a 4 ans, sortir (pour s'amuser, vagabonder ou rechercher des victimes), jouer aux jeux vidéos etc... Il aime autant être actif le jour que la nuit, tout dépend de son humeur.

Identity
nom : Qián. Ce qui signifie en mandarin argent. Lee a choisi ce nom de famille pour honorer le goût prononcé de ses parents pour l'argent et le pouvoir, et également pour s'en moquer. || Le nom de ses parents était Sullivan.
prénom : Lee. Le prénom que lui avait donné ses parents était " Liliane" , Lee est un homme transgenre (il est né "fille" et a subit des opérations) Lorsqu'il a changé d'identité, il a choisi Lee pour ne pas s'encombrer d'un long prénom. Une sorte de diminutif de son ancien prénom.
date de naissance : 29/04/1994
ville/pays : En Chine officieusement dans la ville de. Aux USA officiellement dans la ville de Washington.
âge : 28 y.o
nationalité : Sino-américain (américain d'origine chinoise)
orientation sexuelle : Bisexuel. Tout dépend de son envie du moment.
statut : célibataire, avoir des attaches ne lui convient pas  
métier/études : Tueur à gages recherché par plusieurs organisations de renseignement, et notamment le FBI (et il ne tue pas que pour le travail).
nombre d'années/mois : 6 ans depuis qu’il est arrivé sur Bangkok et qu’il est à la recherche de son frère jumeau Meng.
groupe bprà-chaa. Malgré son métier, Lee va faire ses courses comme tout le monde, même si contrairement au commun des habitants de Bangkok, il gagne sa vie en supprimant des êtres humains.

Anecdotes ou Story Time



warning : Lee est un homme transgenre qui a fait ses opérations après ses 18 ans en Chine, je vais régulièrement switcher entre le "il" (Lee) et le "elle" (Liliane). Il au présent et elle au passé.


Chapitre 5 ~ La plus cruelle des descentes aux enfers, mais la clef de la liberté





Tu avais eu 18 ans. Encore une fois, pour ta dernière année au lycée, tu n’avais pas été dans la même classe que ton ami. Tu y avais cependant quelques ex, et des copines que tu connaissais bien. Et tu avais eu ta première fois aussi.


Mais ça t’était égal.


Plus le temps passait, et plus l’idée de vivre sous le même toit que les Sullivan te répugnaient. Tu portais encore leur nom, et ça t’étais insupportable. Mais tu n’y pouvais rien, ou du moins, tu le pensais.

Cette année-là, tu avais un peu évité d’être sociable, contrairement à ton habitude. Tu voyais beaucoup moins ton ami, tu sortais moins également.

Tes notes étaient restées excellentes, car le travail était encore ce qui te permettais de penser à autre chose. Et sinon, tu continuais à chercher des informations à propos de Meng et à propos de cette famille perdue. Mais c’était compliqué. Les documents que tu avais étaient vieux de 18 ans après tout. Et rien ne te disait que ton jumeau n'avait pas été kidnappé également, et vendu à l'autre bout de monde...

Tes crises lorsque tu te retrouvais seule avec tes kidnappeurs, sur leur propriété, devenaient toujours plus violentes, plus destructrices.
Mais contrairement à ce que tu avais pu vivre étant plus jeune, les Sullivan ne t’obligèrent pas à te soigner. Ils ne te forcèrent pas à te rendre chez un psychologue, ou à l’hôpital. Et tu ne fus pas internée.


Parce que tu avais pris l’ascendant sur eux. Tu l’avais compris, et tu en profitais allègrement.


Néanmoins, après la fin de ton année scolaire, il y eut une nuit où ton père tenta une rébellion.


Sans doute devait-il en avoir assez de se faire menacer par sa fille, humilié par une adolescente.


Tout avait commencé lorsque tu avais compris qu’une personne était rentrée dans ta chambre, en faisant mine de n’avoir rien touché.

Depuis que tu avais découvert le pot-aux-roses concernant le secret de tes origines, tu avais créé un dispositif quasi invisible pour pouvoir vérifier si ta chambre était visitée ou non.
Rien d’excessivement ingénieux, il y avait un système assez grossier et voyant qui permettait de duper les visiteurs, et un autre beaucoup plus discret qui montrait réellement si la porte avait été ouverte ou non.


Et elle l’avait été.


Tu compris instantanément que tes parents avaient tenté de retrouver les copies de toutes les données que tu avais récupéré, et de les détruire.

D’ailleurs… Ils avaient réussi. Tout ce que tu avais copié et caché aux quatre coins de ta chambre avaient étrangement disparu sans laisser de traces.


Il ne te restait qu'une copie, celle que tu avais envoyé à ton ami.


Ton plan était donc toujours d’actualité, mais tu n’avais pas du tout apprécié le fait que les Sullivan essayent une fois de plus de te manipuler. Ils l’avaient fait pendant 17 ans, et c’était bien assez.
C’est donc folle de rage que tu te dirigeas vers le bureau de celui qui avait cru pouvoir devenir ton père, un couteau à la main. Comment tu t'étais retrouvée avec un couteau ? Tu ne t'en souvenais pas... Tu avais un vide dans ta tête, et tu ne te souvenais plus de ce qu'il s'était passé entre ta chambre et le bureau de James.


Ce dont tu te souvenais, c'était de ses hurlements de souffrance...


Après un moment indéterminé, tu sortie de ta torpeur pour regarder le résultat de ton acharnement.
Il était… Totalement défiguré. Tu t’étais vengée sur sa bouche, son nez… Ses yeux. Il n’avait plus rien d’humain, il était devenu une masse informe sanguinolente. Et c’était ce que tu avais voulu. Tes coups avaient été d’une violence rare, mais s’il n’avait pas pu te maîtriser, c’était parce qu’il avait sous-estimé ta taille. Tu faisais peut-être 1m60, mais tu avais appris à te battre.


Et tu avais un besoin terrible d’évacuer cette rage destructrice.



Xiu Lian qui rentra un peu plus tard ce soir-là, eut une mort encore plus atroce. Tu l’avais d’abord poussée dans les escaliers pour l’assommer, tu l’avais amenée à votre garage, puis tu l’avais bâillonnée avant d’utiliser la lame que tu avais ramené, sur des parties qui n’étaient pas mortelle d’abord. Tu tentas de la faire souffrir au maximum, attendant parfois de longues minutes entre chaque coup.


Tu avais souffert toute ta vie de ce vide.


Alors tu voulais qu’elle souffre le plus possible pendant que tu la regarderais mourir. C’était la seule manière pour elle d’avoir une possibilité de rédemption.


Plusieurs heures après, alors que tu avais rassemblé les cadavres de tes deux kidnappeurs pour les observer et leur parler à « cœur ouvert » (dans leur cas ce n’était pas une image), tu te décidas lentement à tout nettoyer, de fond en comble. Sans réellement penser qu’un jour tu passerais à l’acte, tu avais lu beaucoup de documentation concernant les meurtres, les produits à utiliser pour couvrir ses traces, et les moyens de se débarrasser de cadavres.


Quand enfin, tu arrivas à l’étape où il te fallait faire disparaître les morceaux de viande compromettant, tu te décidas à appeler le seul qui t’avais finalement soutenu jusqu'à maintenant.


Ton peut-être seul réel ami.


Durant ton grand nettoyage, tu avais été d’un calme olympien, mais maintenant que tu te retrouvais avec ces cadavres encombrants, sans savoir où les jeter, la panique se faisait sentir.


Lorsque tu l’appelas à l’aide avec ton téléphone, la voix tremblotante à la fois de colère et de panique, , que tu lui expliquas crument ce que tu avais fais, et qu’il te répondit qu’il arrivait immédiatement alors que la nuit n’était même pas encore finie, tu te sentie rassurée.

Tu savais qu’il était sans doute destiné à rentrer au FBI, que James l'avait déjà introduit dans cette organisation.
Cette histoire pourrait donc lui attirer un tas d'ennuis. Mais après tout, est-ce qu’il n’était pas destiné à devenir corrompu, comme ses supérieurs, et comme celui qui t’avait acheté à la mafia chinoise ?


Alors il pouvait bien commencer par t’aider à faire le ménage.


Dès qu’il fut sur place, il prit les choses en main et t’aida à finir le travail. Il organisa même ton alibi avec un sang froid qui aurait pu te glacer le sang, si tu n’avais pas celui de ceux qui t’avaient élevé sur les mains. Son plan était de te faire passer pour une victime…

Et ça fonctionna. Tu témoignas, toi fragile petite chose qui venait de perdre ses parents. Tu ne pu réchapper à une hospitalisation, mais c’était un mal pour un bien, et c’était bien mieux que la prison.

2 mois après cela, tu t’enfonças un peu plus dans l’illégalité, en t’offrant une nouvelle identité. Tu avais trouvé un fabricateur de faux papiers, un véritable pigeon. Tu t’étais mis à le fréquenter pour pouvoir obtenir une identité chinoise gratuitement... Ou tout du moins en échange de quelques services.

Ton identité : Li Xiu Lian. Un petit trait d’humour qui te ressemblait bien. Li pour Liliane. Et Xiu Lian, le prénom de celle que tu avais massacré avec une grande satisfaction. Celle qui avait participé à ton enlèvement allait te permettre de retourner en Chine, vers tes origines.



Ton ami, qui ne t’avais pas laissé tomber malgré ton attitude ces deux dernières années, t’aida encore une fois. Cette fois-ci, il te permis de quitter le pays de la manière la plus discrète et la plus sûre. Lui devait encore étudier et aller à l'école de police et parfaire sa formation d’agent du FBI. Tu allais être seule là-bas, mais ça ne t’effrayait pas. Tu partais avec l’argent du compte offshore des Sullivan pour ton opération et ta transition que comptais suivre en Chine, à l’abris des regards du FBI.


Tu t’étais libérée de tes attaches.


Plus personne ne t’obligerait à quoi que ce soit.


Plus jamais.



Liliane Sullivan était morte en même temps que ses kidnappeurs. Tu étais devenue Li Xiu Lian. Et sans doute que ça ne serait pas ta seule identité. Tu n'avais pas repris la première que tes parents biologiques t'avaient donné. Tu voulais avant cela les retrouver, et les observer. Apprendre à les connaître. Et après tu choisiras si oui ou non, tu allais reprendre ce nom : Shan Mei...





Chapitre 6  ~  Un retour aux sources difficile, mais une indépendance quasi indéniable




Après ton départ en silence des USA, tu avais eu du mal, clairement. Tu n’avais pas beaucoup d’argent devant toi pour pouvoir vivre correctement, et il était hors-de-question de toucher à l’argent qui servirait à toutes tes opérations.

Donc avant de te faire opérer, tu devais te trouver une situation stable et un minimum confortable. Et après ça, après ta transition, tu pourrais enfin mettre toute ton énergie à chercher Meng. La Chine était un pays immense, et c'était ta première fois ici… ça risquait de te prendre du temps, malgré tes bonnes capacités d’adaptations et de hacking.

Heureusement pour toi, tu parlais, écrivais et lisais le mandarin. Les Sullivan n’avaient pas totalement servi à rien, finalement.

Ce point non négligeable te permis de pouvoir utiliser tes charmes à ton profit. Tu étais de petite taille, avais un visage encore juvénile et un corps fin (même si tu étais officiellement une jeune adulte). Tu n’avais pas réellement le temps de mettre en marche un plan plus élaboré pour l’instant. Tu avais choisi la prostitution comme solution.

Tu n'avais jamais essayé, mais tu savais que ça pouvait bien payer, si tu t’y prenais bien.


En quelques jours de recherches, tu trouvas ton nouveau pigeon, pile poil lorsque tes derniers yuans avaient fondu comme neige au soleil. Tu l’avais trouvé dans une discothèque, et lui avait fait croire que tu étais une jeune fille mineure qui avait fuguée.

La proie parfaite par excellence.

Tout en lui faisant croire qu’il était l’instigateur, tu lui insufflas l’idée qu’il pouvait bien t’héberger dans une chambre d’hôtel, et te donner de quoi t’habiller et te nourrir, pour qu’en échange, il te rende visite lorsqu’il en avait envie. C’était honnête… Enfin, dans l’esprit tordu du sale type qui allait devenir ton pigeon personnel.


Il n’avait pas duré indéfiniment, à peine quelques semaines, et tu avais dû renouveler tes clients pendant plusieurs mois durant…
Jusqu’au jour où tu tombas sur un client beaucoup plus violent et répugnant que les autres. C’était encore un prédateur sexuel qui en avait après les mineurs…

Tu n'arrivas pas à faire avec, et au bout du compte, après avoir subit ses assauts une bonne partie de la nuit, tu fis comme avec les Sullivan.
Il te dégoûtait trop. Tu mis fin à ses jours sans hésitation. Et il ne l’avait pas vu venir, alors qu’il somnolait paisiblement après avoir consommé... tes services. Tu lui avais éclaté le crâne avec l'objet le plus contondant de la chambre, avant de t’enfuir avec son portefeuille.

Ce terrible manège dura le temps qu’il fallut pour que ton ami, celui qui t’avais tant de fois aidée, arrive en Chine et retrouve ta trace. Tu ne savais pas vraiment comment il faisait pour te retrouver si aisément… Et pour comprendre ta situation directement.


C’était un autre mystère.


Immédiatement, il te proposa de le rejoindre, il possédait une grande maison (qui appartenait à lui ou ses parents).


Vivre de nouveau chez quelqu’un… ? Est-ce que ça pouvait réellement le faire ?



Après qu'il ait lourdement insisté, tu fini par accepter en te disant à toi-même que ça ne serait que temporaire. Tu ne voulais plus dépendre de qui que ce soit, même si c’était de lui.
Néanmoins, grâce à lui, tu te retrouvas avec un toit luxueux au-dessus de la tête, de la nourriture tous les jours… Tu n’avais plus besoin de craindre de te faire agressée par un client, ou voler par une personne en situation irrégulière, comme toi. Même si tu savais te défendre,


Ton ami, toujours aussi étrangement dévoué à ta personne malgré les années qui avaient passées, et l’attitude que tu avais pu avoir à son égard, te reçut effectivement dès qu’il le pu dans sa jolie villa. C’était une maison à l’écart de la ville, avec une forêt non loin.

Depuis que tu vivais avec lui, tu pouvais dormir sur tes deux oreilles dans un océan de peluches. Lorsque tu dormais dans ta chambre, chez ton ami d'enfance, tu te sentais bien. Tu aimais beaucoup dormir la porte ouverte pour sentir les courants d'air, et avoir cette impression de pièce qui respire.


Logée et blanchie gratuitement par le jeune homme, tu pu te consacrer pleinement à une « reconversion professionnelle ».


Tu avais déjà tué à 3 reprises, et ça ne t’avais pas déplu. Au contraire. Tu avais eu l’impression de remplir le vide de ton cœur. Et c’était agréable. Tu te sentais moins seule face à ses cadavres.

Tu te lanças donc un entraînement personnel : Attirer des prédateurs sexuels (les mêmes qui étaient auparavant tes clients) dans des endroits déserts afin de les tuer de plusieurs manières différentes, en te débarrassant à chaque fois des cadavres de manière efficace.


Ou en faisant passer le meurtre pour un accident.... Le tout étant de rester insoupçonnable.


Au bout de quelques mois d’entraînements, tu étais fin prête. Tu te sentais de t’enfoncer encore plus loin dans cet univers sombre. Tu ne pourrais plus jamais faire marche arrière. Et ça t’étais bien égal. Tu avais choisi ta vie ainsi.


C’était de cette manière que Sweet Kandy était né. Un adorable petit tueur à gage, efficace, qui faisait disparaître au besoin le plus encombrant des problèmes.

Tu avais appris à garder ton sang-froid, à tirer, à empoisonner, à poignarder de telle manière à éviter les effusions de sang. Tu savais quels étaient les animaux les plus aptes à faire disparaître un corps, quels étaient les coups et les armes les plus douloureuses, ou au contraire celles qui offraient une mort rapide. ça et d’autres petites ficelles du métier.


Tu apprenais toujours aussi vite.


Et grâce à ça, tu t’étais enrichie encore plus vite.


Au passage, ta relation avec ton ami d'enfance s’était… Approfondie. Littéralement.


Et ça avait peut-être commencé avec ta manie de te promener à moitié nue dans la maison, soit avec un t-shirt sans rien en-dessous, ou tout simplement en sous-vêtements. Tu n'étais pas très pudique... Tu étais même plutôt exhibitionniste.


Ton ami avait sans doute fini par faire perdre patience.


Au départ, tu ne pensais absolument pas à lui comme étant quelqu’un de sexué (bien qu’il soit physiquement plus qu’à ton goût), mais lorsque tu avais remarqué les tensions que tu lui provoquais, et qu’il se retenait, tu en avais joué. Tu l'avais par la suite provoqué jusqu'à ce qu'il cède.


Pourquoi s'était-il retenu d'ailleurs ? Tu ne l'avais jamais su.


Tu n'avais pas peur de lui. S’il avait dû te faire du mal, il l’aurait fait avant, n’est-ce pas ?


Le soir où il craqua, la nuit que tu passas avec lui fut inoubliable. Ton corps de femme ne te plaisait toujours pas, mais malgré tout, ça avait été diablement agréable.


C’est d’ailleurs pour ça que tu acceptas volontiers de renouveler l’expérience.


En parallèle, ton nom dans le milieu de l’assassinat te menait parfois à devoir quitter la Chine, mais jamais bien longtemps. C’était juste le temps de t’occuper de ton contrat.

Ton ami avait d’ailleurs bien du mal à l’accepter. Comme il avait du mal à accepter le fait que parfois… Tu découchais. Tout simplement parce que tu passais ta nuit dans d’autres bras, dans d’autres draps~ Il le savait. Et tu savais qu'il le savait. Tu ne le cachais pas, d'ailleurs.

Tu avais perçu ses crises de jalousies, mais ça t’était égal. C'était même plutôt drôle au début. Tu ne lui appartenais pas, ni à lui, ni à personne d’autre. Alors il n'avait qu'à s'y faire, ou passer à autre chose.



Et c’est dans cet état d’esprit que tu commenças tes opérations pour changer d’identité. Les opérations furent difficiles, douloureuses pour certaines… Tu étais parfois obligée de refuser des contrats à cause de ton état physique.


Mais au bout de 2 ans, à prendre des hormones, et à faire des allers retours dans les hôpitaux que tu détestais tant, tu avais réussi.


Non seulement, tu n’avais plus le corps de Liliane Sullivan, ni celui de Li Xiu Lian. Tu n’étais pas plus grand, mais tu avais pris un peu en muscles au niveau du ventre, tu avais maintenant tout ce qu’il te fallait en bas grâce à la phalloplastie. Tu avais le corps d’un homme, et même si toutes ces interventions t’avaient laissé quelques cicatrices, ce n’était rien en comparaison à la satisfaction que tu ressenti à être enfin toi-même.


La prise d’hormones quant à elle t’avait rendu la voix un peu plus grave et t’avait rajouté quelques poils, que tu t’empressais de toute façon d’épiler. Un vieux réflexe ? Peut-être, t’aimais pas ça sur ton corps, qu’il soit féminin ou masculin.


Pour fêter ton nouveau toi, le seul et l’unique, tu testas tes nouveaux charmes sur ce qui s’apparentait à ton sex friend régulier et ami d'enfance. Et ton coloc relou aussi, accessoirement.


Et apparemment, ta transition était un succès. À tous les niveaux.


Cependant, bien que lui et toi étiez parfaitement compatibles au niveau des draps, plus le temps passait, et plus votre relation se compliquait. Vous n’étiez pas en couple, tu lui avais déjà dis, et pourtant, il commençait à se montrer possessif.

Quand tu sortais, tu ne te sentais plus libre de pouvoir faire ce que tu voulais, et cette situation devenait de moins en moins supportable.

Et comme si ton destin t’avait entendu, tu retrouvas les traces de ton jumeau.

Il était alors temps… Depuis que tu étais arrivé en Chine, tu n’avais pas arrêté une seule fois de chercher des pistes, des indices le concernant. Tu avais suivi sa trace depuis ce fameux acte de naissance chinois… Et tu avais été récompensé.


Il se trouvait en Thaïlande.


Cette information, alors qu’en général tu discutais de beaucoup de chose avec ton ami, tu la gardas pour toi. Tu avais senti dernièrement qu’il te cachait quelque chose. Tu n’avais pas accès à toutes les pièces… Peut-être que lui aussi cachait des cadavres dans son placard...?


Tu ne lui faisais plus autant confiance qu’avant. Tu te sentais parfois étrangement épié.


Et c’est précisément pour ces nombreuses raisons que tu lui demandas de t’aider à te fabriquer une nouvelle identité. Maintenant qu’il était un véritable agent du FBI, il devait avoir les contacts nécessaires.

Certes, tu aurais pu te débrouiller toute seule, mais tu voulais le mettre à l’épreuve une dernière fois. C’était comme tester la fidélité de son animal de compagnie…
Même si la comparaison paraissait irrespectueuse, tu avais toujours chéri tes animaux.
Surtout tes petits chiens.

Bien que tu t’en doutais, quelques jours après ta demande, il revint avec ta nouvelle identité, juste avant de partir (lui aussi avait des obligations, et il devait régulièrement s’absenter) pour le travail.


C’est précisément à ce moment-là que tu empaquetas les quelques affaires que tu voulais garder, avant de quitter les lieux, sans un mot, sans une indication.

Il ne devait pas savoir où tu te rendais. Cet ami t’avait soutenu sans faille, mais tu pressentais que votre relation amicale en arrivait à sa toute fin.


Tu ne te doutais pas d’à quel point tu avais raison…


Plus de Liliane, plus de Xiu Lian. Pas encore de Shan Mei.


Maintenant, tu étais un jeune homme répondant au doux nom de Qián Lee, alias Sweet Kandy pour les clients (et les victimes).
C'était le dernier cadeau de ton ami, une identité toute neuve. Et tu comptais la chérir, avant de sans doute devoir encore en changer.


Maintenant que tu avais laissé tout ton passé derrière-toi, tu pouvais te concentrer sur le futur. Tu allais retourner toute la Thaïlande s’il le fallait, mais tu ne repartirais pas de ce pays sans voir ton frère.


Shan Meng.




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MessageRe: Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Mer 4 Mai - 22:17
et béh quelle histoire !
J'ai pas envie de croiser cette charmante personne Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4210950160 ( je tiens à rester en vie Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 690947764 )
Bon courage cependant à lui pour retrouver son frère !

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MessageRe: Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Mer 4 Mai - 22:32
Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4151522523 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4151522523 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4151522523 Mais nan... Faut pas avoir peur Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 910966302 , Lee est adorable la plupart du temps, suffit de pas le contrarier de trop

Ouiii ! Son frangin arrivera, mais en attendant, il va venir vous embêter Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 910966302 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 3232147724
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MessageRe: Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Jeu 5 Mai - 3:19
Hello Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 910966302
Rebienvenue parmi nous avec cette faiblesse Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4183543465 en plus je valide le choix de l'avatar
D'ailleurs comme je bosse à Interpole, je dois forcément te rechercher Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 2913838860
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MessageRe: Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Jeu 5 Mai - 11:18
Hello ti Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 910966302  , on se croise souvent ces temps-ci Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 3232147724 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 1224317175 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 2474635233

Hanw merci Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 3779474761 , oui j'ai été faible à partir du moment où on m'a rappelé que je pouvais DC rapido Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 3945749392 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 2496921211

Et au départ j'étais pas parti sur Baek... Mais plus j'imaginais le caractère de mon perso, plus Baekhyun s'est imposé dans mon esprit Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4266766211


Oww, un lien Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4183543465 , mais y'a pas de soucis  Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 910966302  Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 3232147724  viens on va faire des parties de cache-cache et de trap-trap /PAN/ XD

Du coup je viendrais directement t'embêter sur ta fichette de liens et ton discord quand les admins seront passés par ici  Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 4183543465 Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 1369040397
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MessageRe: Qián Lee ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps écrit Ven 6 Mai - 1:17
Même si tu as osé me quitter, je ne t'en veux pas. On sait très bien tous les deux que je sais où tu es après tout  Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 1f60f
N'oublie pas que je sais cacher des corps aussi ~  Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps 910966302  
Qián Lee  ~~ deux facettes, plusieurs identités pour un seul corps F1i2WV


C'est gagné

Ta fiche s'est lu toute seule ! Franchement, j'ai adoré cette histoire, ton personnage, tout ces détails donnés. Je suis fan de ce perso et j'ai tellement hâte de le voir évoluer par ici ! ( Vivement les retrouvailles, que ce soit avec l'ami d'enfance ou le jumeau~ )

Toute l'équipe du staff de Billions of bahts te souhaites la bienvenue sur le forum. Bien sûr, tu es ajouté à ton groupe et tu peux dès à présent commencer à participer à la vie du forum. Mais avant cela, nous te conseillons de remplir encore quelques petites tâches

Il faut recenser ton avatar dans le bottin si tout est en ordre. Il est conseillé de remplir le profil pour faciliter la tâche des autres joueurs (Lien de ta fiche de présentation, de celle de tes liens, ton rythme de rp etc). Tu dois également recenser ton personnage. Tu peux poster un pré-lien ou scénario si tu en recherches. Tu as aussi le loisir de poster une fiche de liens. N'hésites pas à poster une absence quand c'est nécessaire, ça permettra d'alerter les autres joueurs et éviter ta suppression. Si tu as rejoint l'une des 3 familles en tant que membre ou simple employé, tu as le privilège d'accéder au flood privé de ta famille.

Et pour terminer ta validation en beauté, nous te souhaitons encore une fois la bienvenue et, surtout, amuses toi !
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